DIA-28 mars 2020: L’Algérie se rapproche de la barre des 500 cas confirmés atteints de coronavirus et enregistre pour la première fois trois nouveaux décès en 24 heures. C’est dire que la situation s’aggrave de jour en jour d’où l’impérieuse nécessité de respecter le confinement sanitaire, décidé par les autorités du pays.
En ce sens, le dernier bilan communiqué par le porte-parole du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus, le Professeur Djamel Fourar fait état de 45 nouveaux cas de contamination au Coronavirus, dont trois (03) décès, ont été enregistrés durant les dernières 24 heures en Algérie, portant le total des cas confirmés à 454 et les décès à 29.
Pour les 3 décès, le premier cas concerne un homme de 65 ans dans la wilaya d’Alger. Il était de retour d’une Omra alors que le deuxième cas, âgé de 84 ans, a été recensé dans la wilaya de Médéa. Il s’agit de l’oncle paternel de la première victime enregistrée dans cette wilaya. Pour ce qui est de la troisième victime, c’est un homme de 45 ans de retour d’un voyage en Espagne.
Sur les 454 cas de contamination répartis sur 36 wilayas, 192 ont été déclarés dans la wilaya de Blida, soit 42 % de l’ensemble des cas. En outre, 78 % des cas comptabilisés à ce jour se trouvent dans neuf (09) wilayas, respectivement Blida, Alger, Tizi-Ouzou, Constantine, Oran, Tipaza, Médéa, Bejaia et Sétif, alors que 16 wilayas ont enregistré entre un (01) et trois (03) cas seulement, a-t-il ajouté.
Parmi les 454 cas enregistrés, figurent 252 de sexe masculin et 202 de sexe féminin, sachant que leur moyenne d’âge est de 64 ans, tandis que les 29 décès déplorés sont répartis à travers 12 wilayas, dont 55 % à Alger, Blida et Tizi-Ouzou, a-t-il détaillé.
Fourar a indiqué par ailleurs que deux (02) personnes contaminées ont pu quitter l’hôpital, après leur rétablissement, portant ainsi à 31 le nombre de sujets guéris.
Il faut relever que le traitement à la Chloroquine a été testé avec succès en Algérie puisque plusieurs patients ayant pris cet antipaludéen ont révélé qu’ils se sentaient mieux. a cet effet, le ministre de la Santé, Abderrahlane Benbouzid, avait déclaré que l’Algérie n’avait pas d’autre choix et qu’elle devrait recourir à la Chloroquine.
La généralisation de ce traitement est un choix imposé dans la mesure où il s’agit de sauver des vies humaines de la mort. Plusieurs experts et spécialistes en Algérie et à l’étranger ont recommandé de recourir à la Chloroquine.
Amir Hani