DIA-07 mai 2020: Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid a déploré « une forme d’indiscipline constatée pendant le mois de ramadhan avec la multiplication des déplacements à l’extérieur pour s’approvisionner en denrées alimentaires ».

La dernière décision du Premier ministre de rouvrir un certain nombre de commerces et l’allègement des horaires du confinement ont relancé l’épidémie du Covid-19 dont les statistiques sont reparties à la hausse.

Il a indiqué dans une déclaration à l’APS que les récents bilans « reflètent la réalité » et attestent que « les cas positifs sont dans la rue où se développe le virus ».

Le ministre a relevé que les chiffres liés aux cas confirmés peuvent paraître « inquiétants », précisant que le virus est « en train de se développer en dents de scie » et que, par conséquent, « nous ne sommes pas en situation de pente, mais en phase de plateau ».

Par ailleurs, il a relevé que le port de la bavette demeure la « seule mesure-barrière » permettant d’aller au déconfinement et de réduire de « façon spectaculaire » la propagation de la pandémie du Covid-19.

« Si chacun prenait la précaution de porter une bavette, la propagation du Coronavirus serait réduite de façon spectaculaire, car c’est la seule mesure-barrière qui nous permettra d’aller au déconfinement », a déclaré le ministre.

Toutefois, force est de constater que ces fameuses bavettes sont introuvables et sont écoulées à des prix qui dépassent tout entendement. Il est donc à se demander où sont passées les bavettes importées de la Chine et celles qui ont été offertes sous forme de dons à l’Algérie par la Chine. Aussi, l’information officielle fait état de la fabrication des bavettes par des centres de formation et d’autres établissements qui se sont reconvertis dans la fabrication des masques, lesquels demeurent introuvables ou inaccessibles en raison de leurs prix. La question reste posée.

Amir Hani