DIA-09 juin 2020: Le nom du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean Yves le Drian, est cité parmi ceux qui feraient partie des lobbies hostiles aux bonnes relations qu’entretiennent la France et l’Algérie, selon une source diplomatique.
Qualifié de « colonialiste », Le Drian est plutôt proche des lobbies juifs et marocains, ajoute la même source, soulignant que Le Drian est derrière l’instabilité au Nord du Mali quand il avait lancé l’opération serval en 2013, alors qu’il était ministre de la Défense.
Cette opération qui ne devait pas durer dans le temps, a été une intervention militaire française au Mali sous couvert du « soutien militaire aux troupes maliennes contre les groupes terroristes ».
Une opération « tolérée » par l’Algérie au temps de Bouteflika, mais qui était une ingérence directe dans les affaires internes du Mali, dont le Nord est le prolongement du Sud algérien d’où l’impact négatif de cette intervention militaire sur l’Algérie.
Depuis l’élection du Président Tebboune, les choses ont changé et Le Drian ne bénéficie plus des mêmes égards. Lors de sa dernière visite éclair en Algérie, en mars dernier, Le Drian devait évoquer la relance du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) entre l’Algérie et la France qui ne s’est pas tenu depuis 2018.
Cette visite a été un échec puisqu’aucune date n’a été fixée pour la tenue du CIHN qui se réunit annuellement et par alternance en Algérie et en France. Pis encore, la conférence de presse que devait animer le Drian avec son homologue Sabri Boukadoum a été carrément annulée.
L’Algérie avait signifié à Le Drian qu’il n’était pas le bienvenu et l’a une nouvelle fois signifié à la France en évoquant les fameux « lobbies ».
Amir Hani