Cour d’Alger: rejet de la demande de levée du contrôle judiciaire de Karim Tabbou et Slimane Hamitouche
DIA-09 mai 2021: La Chambre d’accusation près la Cour d’Alger a rejeté, dimanche, la demande de levée du contrôle judiciaire présentée par le collectif de défense de Karim Tabbou et Slimane Hamitouche, a-t-on appris auprès d’une source judiciaire.
Le juge d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Rais (Alger) avait décidé le placement sous contrôle judiciaire de Karim Tabbou et Slimane Hamitouche, suite à la plainte du président du Conseil national des Droits de l’Homme, Bouzid Lazhari, pour entrave à l’accomplissement de ses missions durant les funérailles du doyen des avocats Ali Yahia Abdennour, le 26 avril dernier.
La même Chambre d’accusation a confirmé la décision du juge d’instruction près le tribunal de Bir Mourad Rais concernant la demande du Parquet portant placement de Karim Tabbou et Slimane Hamitouche en détention provisoire.
Karim Tabbou et Slimane Hamitouche sont poursuivis pour les chefs d’accusation d’incitation au regroupement, de diffamation, d’insulte et de harcèlement d’un fonctionnaire en poste, d’atteinte au respect dû aux morts dans les cimetières, prise et diffusion de photos sans l’autorisation de la personne concernée.
A rappeler que le porte-parole de l’Union démocratique et sociale (non agréé), Karim Tabbou, avait tenté avec d’autres personnes d’expulser le président du CNDH, Bouzid Lazhari du cimetière de Ben Aknoun (Alger) pour l’empêcher d’assister à l’inhumation du doyen des avocats, Ali Yahia Abdennour, décédé dimanche dernier à l’âge de 100 ans.
averroes
C’est bizarre que certains accordé une telle importance à ces sympathisants intégristes islamistes alors qu’en Algérie personne ne leur accorde le moindre crédit ou importance.
Mellah hocine
Cheikh Mohand Ou L’Hocine, Sa réputation ne cesse de grandir au point que le petit village, dont il a fait son fief, est devenu le point de pèlerinage et de convergence de milliers de citoyens. On vient des quatre coins de la Kabylie afin de le solliciter pour un arbitrage autour d’un litige ou pour un simple conseil avisé. «On venait demander son avis pour toute chose. Aussi bien pour l’achat d’une paire de bœufs ou d’un champ que pour rendre justice lors d’un conflit entre deux parties rivales».
C’est un véritable palais de justice qui s’instaure sur ce flanc discret du Djurdjura, au point que le juge de paix désigné par l’administration coloniale à Tizi Ouzou se retrouve au chômage, n’ayant point d’affaires à traiter. Il s’en offusque et convoque ce «personnage» qui lui dispute ce droit régalien que la France coloniale lui a octroyé. Cheikh Mohand, évidemment, ne répond pas à la convocation et le juge finira par se rendre lui-même à Ath Ahmed pour voir de près à quoi ressemble ce savant que tout le monde vénère comme un saint. Après avoir fait poireauter l’illustre magistrat, Cheikh Mohand finira par le recevoir dans son modeste abri d’anachorète. Néanmoins, celui-ci veut mettre son intelligence et sa perspicacité à l’épreuve. Il lui lance alors : «Pourras-tu me dire combien de litres d’eau contiennent les mers et les océans ?» «Bien sûr», répond Cheikh Mohand. «Je te le dirais si tu arrêtes les fleuves et les rivières qui s’y déversent pour me permettre de compter», ajoute malicieusement le vénérable Cheikh.
A MÉDITER.