70 feuilletons dramatiques arabes diffusés durant le Ramadhan 2023
DIA-01 avril 2023 : C’est connu, le ramadan est le mois sacré favori pour regarder les programmes télévisuels locaux dans les pays arabes. Chaque année, les producteurs arabes investissent des millions de dollars pour produire des feuilletons pour remplir la grille ramadanesque du mois sacré et attirer le maximum de téléspectateurs et annonceurs. Dans un décompte, fait à travers des plateformes arabes, nous avons recensé plus de 70 feuilletons dramatiques, produits par 13 pays arabes. C’est l’Égypte qui domine les pays producteurs avec plus de 17 feuilletons dramatiques diffusés sur les chaînes égyptiennes, mais également à travers les chaînes et les plateformes arabes à travers Shahid de MBC, mais aussi Whatch IT, OSN, TOD ou encore Starz Play. L’Egypte est suivi toujours par la Syrie qui a produit 12 feuilletons, mais aussi l’Irak qui a produit le même nombre de feuilletons. La production irakienne est en constante progression en raison des coproductions avec certains pays arabes. Le 4e pays producteur de feuilletons dramatiques dans le monde arabe, est le Koweït avec plus de 11 feuilletons dramatiques, suivi du Maroc avec 9 feuilletons. Des dramas qui sont diffusés sur les chaînes marocaines, mais aussi sur la chaîne MBC5 qui diffusent exclusivement des productions marocaines. L’Algérie arrive, comme l’Arabie Saoudite, à la 6e position, avec 5 dramas produits et diffusés durant ce mois sacré. Les feuilletons algériens sont Damma, Bent El Blad 3, 11/11, Ain El djena et El Ikhtiar. La Jordanie pour sa part a produit 4 feuilletons, alors que le Liban s’est contenté de 3 productions seulement, mais qui font un grand succès dans le paysage audiovisuel arabe comme les feuilletons Nar nar ou Akhiren. La Tunisie, la Libye, les Emirates arabes Unis ou encore le Yémen, ont produit uniquement deux feuilletons dramatiques chacun durant ce mois sacré. Le Qatar qui avait l’habitude de produire des feuilletons durant le Ramadhan, n’a pas investi dans une production cette année.
Durant ce mois sacré, les pays arabes affutent leurs armes audiovisuelles pour faire passer leurs meilleures productions et donner une image assez globale de la culture de leur pays, mais mis à part l’Égypte et la Syrie, il n’existe pas d’industrie audiovisuelle dans les autres pays arabes capable de rivaliser avec les Turques, les européens, les asiatiques ou encore les Américains.
Amel Bouchaib