Un commerçant voulant acheter « clandestinement » un lot de pot El Mourdjane se fait subtiliser 5600 euros à Marseille

DIA-17 septembre 2024: La pate à tartiner algérienne El Mourdjane continue de faire parler d’elle, cette fois dans la rubrique faits divers. Ainsi malgré son interdiction à la vente en Europe, la pâte à tartiner algérienne El Mordjene continue de susciter la convoitise…. À Marseille, un commerçant qui pensait flairer la bonne affaire a été agressé et dépouillé, en tentant d’acheter un stock de cette crème aux éclats de noisettes grillées, a annoncé Le Figaro de source policière ce lundi 16 septembre.

D’après les informations du Figaro, la semaine dernière, le patron d’une société d’import-export de «produits de bazar» prend connaissance d’une petite annonce, sur les réseaux sociaux, concernant la disponibilité de la pâte El Mordjène, dans le quartier de la Valbarelle, dans le 11e arrondissement de la ville. Un rendez-vous est convenu vendredi, jour durant lequel le patron envoie un de ses employés récupérer la marchandise.

Tout un stock est promis par le revendeur, pour la somme de 5600 euros. Les billets en poche, l’employé se rend à l’adresse vers 23 heures, aux pieds de plusieurs barres HLM. Mais sur place, il tombe non pas sur une valise de pâtes à tartiner, mais sur un homme en voiture, qui l’invite à embarquer pour le conduire devant un immeuble. Il l’enjoint ensuite à monter au quatrième étage pour quelques «formalités administratives».

Mais la victime, âgée de 27 ans, n’a pas le temps de monter dans l’ascenseur qu’il est alpagué dans le hall par un autre individu. Celui-ci sort une arme de poing et lui réclame la somme d’argent qu’il avait sur lui. La victime est ensuite repartie, bredouille, et a déposé plainte dans la foulée. Une enquête a été ouverte.

La pâte à tartiner El Mordjene, produite en Algérie et qui connaît un fort succès au Maghreb et en France, a été interdite d’exportation vers l’Europe. En cause, un règlement européen qui ne liste pas l’Algérie parmi les pays autorisés à introduire des produits laitiers dans l’UE, car le pays n’applique pas un plan de contrôle des substances, des pesticides et des contaminants approuvés par la Commission européenne.

Amel Bouchaib