L'Ambassade de France fait appel à une spécialiste de la mémoire pour gérer l'Institut français à Alger - DIA
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L’Ambassade de France fait appel à une spécialiste de la mémoire pour gérer l’Institut français à Alger

DIA-24 septembre 2024 : La directrice de l’Institut français d’Algérie (IFA) la franco-tunisienne Ahlem Gharbi a quitté son poste ce mois de septembre 2021, a annoncé le site acteurspublics.fr. Elle a été remplacée par Cécile Renault, une spécialiste de la mémoire. Cette dernière a pris officiellement ses nouvelles fonctions le 1ᵉʳ septembre

La nouvelle directrice générale de l’IFA était en poste à Taïwan où elle occupait le poste de conseillère de coopération et d’action culturelle (Cocac) au bureau diplomatique de l’Ambassade de France à Taïwan. Âgée de 45 ans, Cécile Renault a été entre 2021 et 2022, directrice de projet à l’Élysée chargée du suivi des questions mémorielles sur la colonisation et la guerre d’Algérie.

Diplômée de Sciences PO Paris, elle a longtemps travaillé dans le secteur de la culture, ayant été notamment directrice-adjointe du Musée Branly à Paris, avant d’entrer à l’École nationale d’administration (ENA). À sa sortie de la prestigieuse école, elle a travaillé au Conseil d’état, puis comme conseillère de coopération et d’action culturelle au bureau diplomatique de France à Taïwan.

À Alger, elle arrive dans un contexte politique très sensible, marqué des tensions diplomatiques liées aux dernières décisions de la France de reconnaitre le projet marocain sur le Sahara occidental.

Sa prédécesseure Ahlem Gharbi, qui maitrise aussi bien l’arabe que le français, avait été ramené par l’ex-ambassadeur François Gouyette, qui aimait la langue et la culture arabe. Tous les deux, ils ont essayé en vain de rapprocher les algériens et les français autour des mêmes convergences culturelles. Mais en vain. La fermeture de l’ex CCF à Alger a fait le reste.

Reste à savoir comment la nouvelle patronne de l’IFA va réagir face aux défis de la diplomatie française qui tentent à chaque fois de rattraper ses erreurs du passé.  Ceci s’ajoute à la complexité de la mission de la Commission mixte algéro-française sur l’Histoire et la Mémoire.

Pour rappel enfin, que l’IFA a été créé en 2012 en remplacement des anciens centres culturels français (CCF) qu’il regroupe désormais. Outre son siège central à Alger, il dispose de quatre antennes, à Annaba, Constantine, Oran et Tlemcen.

Amel Bouchaib 

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