Le chef des Forces de soutien rapide promet d'enquêter sur les crimes commis à El Fasher - DIA
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Le chef des Forces de soutien rapide promet d’enquêter sur les crimes commis à El Fasher

DIA-30 octobre 2025: Le chef des Forces de soutien rapide (FSR), Mohamed Hamdan Dagalo, a promis d’enquêter sur les crimes commis par ses troupes lors de la récente prise de la ville soudanaise d’El Fasher. C’est ce que rapporte le journal Sudan Tribune.

Selon ses informations, lors d’un discours diffusé sur les réseaux sociaux, M. Dagalo a déclaré avoir créé une commission spéciale pour mener l’enquête et qu’elle était déjà arrivée dans la ville. Il a affirmé que tous les paramilitaires ayant commis des crimes seraient tenus pour responsables, et que leurs procès seraient publics et immédiats. Le journal a toutefois noté que de telles déclarations avaient déjà été faites par le passé par le chef des FSR, sans avoir conduit à des résultats concrets.

El Fasher, la capitale de l’État du Darfour du Nord, était assiégée depuis environ un an et demi et constituait la dernière place forte de l’armée soudanaise dans la région du Darfour. Comme le relève la BBC, la prise de la ville a effectivement divisé le pays en deux: les FSR contrôlent désormais la majeure partie du Darfour et une partie importante du Kordofan voisin, tandis que l’armée tient la capitale Khartoum ainsi que les régions centrales et orientales le long de la mer Rouge.

Des organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme, internationales et locales, avaient précédemment exprimé de vives inquiétudes concernant les actions des FSR lors de la prise de la ville, notamment des meurtres de masse de civils, y compris pour des motifs ethniques.

La situation au Soudan s’est détériorée en avril 2023 en raison de divergences entre le président du Conseil souverain (organe dirigeant intérimaire), le commandant de l’armée Abdel Fattah al-Burhan, et M. Dagalo. Les affrontements qui ont éclaté à Khartoum se sont rapidement propagés à d’autres régions du pays. Selon les estimations des experts, le conflit a fait au moins 40.000 morts et environ 12 millions de Soudanais ont été contraints de fuir leur foyer, beaucoup se trouvant au bord de la famine.

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