Après la mort de la petite Nihal : faut-il rétablir la peine de mort en Algérie ? - DIA
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Après la mort de la petite Nihal : faut-il rétablir la peine de mort en Algérie ?

DIA-05 août 2016: La famille de Nihal ainsi que ses proches et de simples citoyens ont exigé d’appliquer la peine de mort dans ce cas de figure contre l’auteur ou les auteurs du crime. La population de Ouacif, village de la famille de le petite Nihal, exige l’application de la peine de mort contre le ou les criminels.

La population de Constantine avait également exigé l’application de la peine de mort suite à l’enlèvement puis le viol et l’assassinat de deux enfants, Haroun et Brahim. Auparavant, ce fut Soundousse et Chaima qui avait connu le même sort, alors de le petit Bedredine Lamouri de Ain Bessam est toujours porté disparu. Il n’a pas été retrouvé depuis e mois de mai dernier, suite à son enlèvement.

Du fait de la recrudescence des kidnappings d’enfants en Algérie, des citoyens ont exigé à chaque fois de recourir à l’application de la peine capitale, conformément à la chariaâ à partir de laquelle est inspirée le droit algérien. La peine capitale permet en fait de préserver la vie dans la mesure où l’assassin connait son sort, à savoir l’exécution. En ce sens, la peine de mort sera appliquée sur le criminel, ce qui va inciter tous ceux qui planifient de commettre un crime à renoncer à leur macabre projet au risque de connaitre le même sort que leur victime.

En Algérie, même si la peine de mort continue d’être prononcée par les tribunaux et les juges, son application est gelée. Un moratoire a été décidé dans ce sens en 1993. Depuis cette date, aucune condamnation à mort n’a été exécutée. Aujourd’hui et compte de tenu de la multiplication des enlèvements d’innocents enfants, plusieurs citoyens, pour ne pas dire la société civile, souhaitent l’application de la peine de mort. Le débat est encore lancé !

Mohamed Nassim 

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