Qui a autorisé l’entrée en Algérie des livres sur le Bachagha Bengana ?
DIA-24 février 2017: La polémique sur la promotion du livre sur le bachagha Bengana, se poursuit. La petite fille et auteure du livre tente de se défendre en accordant des interviews dans des médias algériens, allant même jusqu’à défier les historiens et le ministère de la Culture. Elle espère avec cette contre-attaque médiatique d’obtenir l’autorisation de tenir sa vente dédicace qui est prévue à la librairie des beaux arts à Alger demain à 14h.
Le ministère de la Culture a annulé la vente dédicace prévue au Palais du Bey à Constantine, qui avait été obtenu grâce à une autorisation de l’APC de Constantine. A ce propos la directrice de Communication du Ministère de la Culture, Mme Djahida Mihoubi a déclaré à DIA que le ministère de la Culture ne peut pas permettre à une auteure qui fait la promotion d’une personnalité qui a choisis de pactiser avec la puissance coloniale, d’utiliser les espaces du ministère de la Culture, car cet ouvrage porte atteinte à la mémoire historique de l’Algérie.
Si le ministère de la Culture a réussi à annuler la vente dédicace dans son espace, il est en revanche difficile, d’interdire cette opération dans un espace privé comme la Librairie des beaux arts. Une librairie n’a pas été choisie par hasard, puisque c’est la librairie qui avait permis à Mohamed Benchicou, de vendre le livre Le mensonge de Dieu, alors qu’il était interdit par le ministère de la Culture. Comme Feriel Furon est une Benchicou (Benchikou par son père et Bengana par sa mère), elle a utilisé le réseau et stratégie que l’ancien directeur du Matin. C’est également à la même maison d’édition française Riveneuve, où Benchicou avait édité « Le dernier soir du dictateur » en 2011 et surtout La parfumeuse : la vie occultée de madame Messali Hadj, que Feriel Furon a choisi d’éditer le livre. En Algérie, aucun éditeur n’a accepté pour le moment d’éditer le livre, même si des discussions ont été entamé avec les éditions Koukou. Après cette polémique, il est quasi impossible qu’un éditeur sorte le livre en Algérie. La bibliothèque nationale, qui dépend du ministère de la Culture et qui délivre le fameux code ISBN pour l’éditeur pourra faire barrage.
Enfin la question à laquelle aucun responsable algérien n’a pu obtenir de réponse est: comment Feriel Furon a pu faire rentrer des centaines de copie du livre pour ses deux séances de vente dédicace en Algérie? Il y a quelques jours une jeune auteure algérienne, qui avait ramené dans se bagages quelques dizaines de copie de son livre pour une séance de lecture à Alger, avait déclaré sur le plateau de Canal Algérie dans l’émission Bonjour d’Algérie avec Mahrez Rabia que la douane avait saisit 25 copie de son livre. Feriel Furon est donc passé par d’autres canaux pour faire rentrer sur le sol algérien de la quantité nécessaire de livre pour son opération à Alger.
Salim Bey