Abderrahmane, l’algérien qui a sauvé Kim Kardashian lors du cambriolage de Paris
DIA- 23 octobre 2016: Le 3 octobre dernier, vers 2h30, cinq hommes armés et déguisés en policiers se sont introduits dans une résidence privée du 8e arrondissement de Paris où la star américaine passait la nuit. Ils ont dérobé les bijoux de la star américaine de télé-réalité, estimés à près de 10 millions de dollars, avant de prendre la fuite. Cette nuit-là, son garde du corps Pascal Duvier ancien champion de judo était absent, car il se trouvait en boîte de nuit – à L’Arc, avec Kourtney Kardashian et Kendall Jenner – au lieu de protéger Kim Kardashian.
C’est donc Abderrahmane, un algérien travaillant comme concierge à temps partiel pour financer ses études de doctorat à la Sorbonne, qui assurait la permanence ce jour là. Il a indiqué au Daily Mail avoir laissé entrer les cambrioleurs car il les a pris pour des policiers au début. Il a ensuite tenté « désespérément » de brouiller les pistes en affirmant qu’il ne savait pas qui était Kim Kardashian.
Menotté et sous la menace des armes, ce père de famille a ensuite conduit les cambrioleurs vers la chambre de Kim K.
« Je suis allé à l’appartement avec les voleurs. J’étais attaché les premières minutes avec des menottes. J’ai été dans la chambre de Kim Kardashian. L’un d’eux était en train de l’attaquer », a déclaré ce père de famille.
Il ajoute: « Je lui ai demandé de ne pas lui faire de mal. Je l’ai répété. Il m’a dit: « ne t’inquiète pas, nous sommes ici pour l’argent ».
La star américaine a précédemment révélé rapporte TMZ avoir parlé à un « concierge » qui était présent lors du cambriolage. « Kim a déclaré à la police avoir eu une conversation avec le concierge. Elle lui a demandé: « est-ce qu’on va mourir? Il a répondu calmement: « Je ne sais pas » », a écrit le site d’informations people.
Abderrahmane a confirmé au Daily Mail cette version, ajoutant qu’un des cambrioleurs n’arrêtait pas de demander à Kim de se taire. « J’ai mis ma main sur son épaule et je lui ai demandé de rester calme. J’ai dit: « Tu dois garder le silence, tu sais? ». Elle s’est assise sur le lit et m’a demandé: « est-ce qu’on va mourir? ». J’ai répondu: « Je ne sais pas. Comment puis-je savoir? », a-t-il expliqué.
Selon lui, et avant de partir, les agresseurs l’ont attaché et l’ont laissé derrière la sortie de secours de la réception. Après l’arrivée de la police, Abderrahmane a encore une fois servi d’interprète pour que Kim fasse sa déposition.
« Avant de partir, elle m’a serré dans ses bars et je lui ai dit: « le plus important, c’est que nous sommes en vie et en sécurité », a-t-il ajouté. Selon le journal britannique, Abderrahmane va revenir en Algérie avec sa femme et son fils de 4 ans afin de « récupérer psychologiquement » de cette malheureuse expérience.