Abou Djerra Soltani (MSP) : « On est soit avec le pouvoir, soit dans l’opposition… » - DIA
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Abou Djerra Soltani (MSP) : « On est soit avec le pouvoir, soit dans l’opposition… »

DIA-13 avril 2017: Invité, dans la soirée d’hier, mercredi 12 avril, sur les plateaux d’une chaîne de télévision satellitaire nationale privée, Abou Djara Soltani l’ancien premier responsable national du MSP (Mouvement de la société pour la paix) s’est prononcé, avec beaucoup de louvoiements, toutefois, sur la sensible – tant elle a toujours été une sérieuse source de divergences au sein de sa direction nationale – question du retour de son parti dans le giron du pouvoir. Un retour, de plus en plus probable, il faut le dire. Partant du double principe qu’en politique « on est soit avec le pouvoir, soit dans l’opposition » et que, de ce fait, « on ne peut pas se contenter d’adopter une position de ni pour ni contre » – dans ses propos, il a parlé « de tenir la canne en son milieu » -, il a plaidé pour une clarification plus grande des positions des partis activant sur la scène politique nationale. Y compris pour le sien qui, a-t-il dit, « est en meilleure position (que les autres) pour le faire » ; du fait, a-t-il expliqué, qu’il a eu « à se trouver dans le camp du pouvoir puis dans celui de l’opposition ». Son penchant pour un retour du MSP dans le giron du pouvoir – qui n’est un secret pour personne et, surtout pas, pour le président actuel du MSP, Abderrezak Makri – a nettement transparu quand il a déclaré qu’on « participe mieux à l’édification de son pays quand on participe au gouvernement ». Tout en mettant en exergue le rôle de la mouvance islamiste légaliste dans la stabilité du pays : « Notre participation régulière aux différents rendez-vous électoraux qu’a connus l’Algérie de l’ère pluraliste a grandement contribué à (son renforcement) », a-t-il, en effet, précisé, Abou Djerra Soltani a prédit à celle-ci, dans ses différentes composantes, « l’obtention de quelque 85 sièges ». Un pronostic dont la concrétisation, a-t-il pris le soin d’ajouter, « est tributaire de la transparence des élections du 4 mai ». Dans la lancée, il a fermement démenti que « le MSP ait bénéficié un jour du système des quotas ». Un démenti sur lequel il s’est appuyé pour approuver les déclarations faites récemment à la même chaîne de télévision par Abdelwahab Derbal, président de la HIISE (Haute instance indépendante de surveillance des élections), selon lesquelles « certains partis craignent beaucoup plus la transparence des élections que la fraude qui pourrait les entacher ». Pour l’ancien président du MSP, « ce sont les bénéficiaires du système des quotas qui craignent une telle transparence ». Et d’expliquer : « Elle les réduira à leurs véritables dimensions… »

Mourad Bendris

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