Absence de Mounia Meslem durant le Ramadhan : une ministre en mal de solidarité
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DIA- 05 juillet 2016 S’il y a un ministère qui doit être sollicité durant le mois de Ramadhan, mois de piété et de solidarité par excellence, c’est bien le ministère de la Solidarité nationale. Mais force est de constater que la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Mounia Meslem, a brillé par son absence durant tout le mois de Ramadhan.
Les deux sorties de la ministre sur le terrain, durant tout le mois de Ramadhan, étaient intervenues les 6 et 27 juin respectivement à Djelfa et Boumerdes. Le 6 juin, ce fut le premier jour de Ramadhan. La ministre ne savait certainement pas que cette date allait coïncider avec le premier jour du mois sacré, autrement elle ne se serait probablement pas déplacée à Djelfa.
Les seules pour ne pas dire les rares activités de la ministre durant le mois de Ramadhan, se sont imitées à ses sorties à l’Assemblée populaire nationale (APN) ou à des participations à des journées d’études.
D’habitude, les ministres de la Solidarité nationale sortent sur le terrain et partagent la rupture du jeûne avec les démunis. Les Ould Abbes, Said Barkat et Saida Bendjaballah multipliaient leurs sorties durant le mois de Ramadhan et prenaient le f’tour avec les démunis ou les pensionnaires des Maisons de vieillesse.
Ce n’est pas le cas de Mounia Meselm qui est ministre de la Solidarité sans pour autant daigner consacrer une journée de solidarité aux nécessiteux. Durant le mois de Ramadhan, la ministre a effectué deux visites sur le terrain (Djelfa et Boumerdes).
Le 9 juin, elle a été l’invitée de la Radio nationale et avait assisté durant la même journée à une cérémonie protocolaire. Le 14 juin elle avait reçu l’ambassadeur du Niger et le 16 juin, elle avait participé à une journée d’information à Alger sur «l’enfant africain à l’ombre des conflits et des crises».
Le 20 du même mois, elle avait assisté à Alger à une cérémonie du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et le 22 juin elle était présente à une rencontre à Alger consacrée à la présentation d’une étude sur la prise en charge de l’enfance.
En somme, la ministre a quand même travaillé durant le mois de Ramadhan, mais sans se consacrer à sa mission principale pour laquelle elle est payée, à savoir la solidarité. Il semble que la ministre préfère les salons et fauteuils feutrés qu’à la la misère du terrain !
Salim Bey