Un adepte d'El Karkarya à DIA : « Les services de sécurités sont au courant de nos activités » - DIA
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Un adepte d’El Karkarya à DIA : « Les services de sécurités sont au courant de nos activités »

DIA-22 août 2017: Dans une tentative de comprendre le phénomène de la secte El Karkarya, notre journaliste de la section arabophone du site DIA Fahd Bouarioua a interviewé l’un de ses leaders : El Hamel Bourahla. Ainsi dans cet entretien il a précisé que les membres de cette secte sont apparus en 2014, après le voyage qu’a effectué un de ses disciples au Maroc dans la ville de Nador.

C’est son leader Mohamed Fawzi El Kakari qui a lancé le mouvement en Algérie et s’est rendu surtout célèbre par les festivités qu’il organisait durant el Maoulid Ennabaoui Echarif. Ses adeptes sont devenus célèbres avec leurs tenues vestimentaires multicolores. Il a précisé aussi que ce mouvement est sur les traces de la Tarika El Alouiya du cheikh Sidi Ahmed el mostghanemi d’où leur installation dans la région touristique de Mostaganem plus précisément  dans la commune de Sidi Ali au Mausolée de Sidi Lakhdar Ben Khlouf.  

Le représentant de ce mouvement El hamel Bourahla a précisé aussi que celui-ci n’a aucune ambition politique ou matérielle et qu’il s’intéresse seulement à la spiritualité et aspire à répandre l’amour et la paix en Algérie et même dans le monde. Le représentant de la Tarika Karkarya qui est originaire de Ghardaia plus précisément de la ville Zelfana, dénonce par la même occasion ceux qui veulent nuire au mouvement, précisant que leur association composée d’une trentaine de personnes est déclarée auprès des services de sécurité et qu’elle ne constitue pas une menace pour la société ou pour la stabilité de l’Etat. « Les services concernés ont enquêté sur notre mouvement et nous avons toujours activé dans ce mouvement sans être inquiété » a expliqué notre interlocuteur.

Depuis trois jours des centaines de photos ont été diffusées sur les réseaux sociaux provoquant un grand débat, non pas sur leur mouvement ou ses méthodes mais simplement à propos de leur accoutrement coloré qui visiblement a heurté la sensibilité de centaines de milliers d’algériens qui ne sont pas habitués à ce genre de mouvement.  De ce qui précède, la question se pose :  qui veut installer le débat sur cette secte alors qu’elle existe depuis 2014 ?       

Salim Bey et Fahd Bouarioua

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