DIA-24 avril 2018: L’assemblée générale de la FAF des beni oui-oui a adopté ce lundi à l’unanimité les bilans moral et financier du président de la fédération Kheireddine Zetchi et de son bureau fédéral. Ce sont ces mêmes membres qui avaient adopté l’année dernière les bilans de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua.
L’AG qui s’est déroulée à huis clos en l’absence de la presse n’a pas connu un débat de fond sur le football national et ses perspectives. Les membres de l’AG se sont contentés d’adopter les bilans et de les applaudir sans demander de comptes à Zetchi malgré les erreurs qu’il a commises durant sa première année d’exercice, notamment le recrutement d’Alcaraz et la gestion de la compétition et de l’arbitrage.
L’absence d’un débat responsable et de haut niveau n’augure rien de bon pour le football algérien qui est entre les mains d’opportunistes obnubilés par leurs intérêts personnels, à savoir s’accrocher aux sièges qu’ils occupent, chacun au niveau de sa structure.
Raouraoua critique Zetchi
L’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua qui a finalement assisté à l’AGO malgré ses obligations au niveau de l’Union arabe de football, n’a pas manqué l’occasion de critiquer Zetchi. Il a fait savoir qu’avant son départ de la FAF, il avait lancé plusieurs projets, dont la formation de 300 entraîneurs-formateurs, la création d’Académies sportives et la construction d’un hôtel que Zetchi a abandonnés, a-t-il regretté.
Raouraoua a aussi fait observer que la FAF est en train de consommer l’argent qu’il avait laissé, regrettant que la fédération n’ait pas attiré d’autres sponsors pour renflouer ses caisses. Raouraoua s’est dit pessimiste quant à l’avenir de la FAF qui n’aura pas assez de fonds dans quelques années à cause des mauvais résultats de l’équipe nationale et de son absence du Mondial 2018.
Nassim Fateh