DIA-17 septembre 2019: Les membres de l’assemblée générale de la FAF ont adopté un nouveau système de compétition ce mardi sans connaitre les détails de ce nouveaux système, notamment les modalités d’accession et de rétrogradation. Il sera appliqué à partie de la saison prochaine 2020-2021.

Pour cette raison, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Abdelkrim Medouar n’a pas assisté à cette AG, refusant ainsi de cautionner un système de compétition qualifié de suicidaire pour le football algérien.

Le nouveau système de compétition consiste en la mise en place d’un championnat de Ligue 1 ou de première division à 18 clubs professionnels, une Ligue 2 à deux groupes de 16 clubs chacun, une division nationale amateur à six groupes de 16 clubs chacun, un championnat régional (1 et 2), ainsi qu’un championnat  de wilaya englobant les divisions d’honneur et pré-pré-honneur.

Medouar a refusé de cautionner une Ligue 1 à 18 clubs car actuellement il a du mal à  gérer un championnat à 16 clubs. L’augmentation du nombre de club posera un énorme problème pour la LFP qui aura du mal à caser autant de journées de championnat, sans compter les matches de coupe d’Algérie, les coupes d’Afrique et arabe des clubs ainsi que les dates FIFA.

Il est aussi reproché aux membres de l’AG d’avoir adopté un système de compétition dont ils ignorent les détails, sachant que  les modalités d’accession et de rétrogradation seront prédéfinies lors de la prochaine réunion du Bureau fédéral, prévue à la fin du mois de septembre à Ouargla.

Il s’agit de déterminer le nombre de clubs qui rétrograderont de Ligue 1 vers la Ligue 2 ou de supprimer carrément la rétrogradation cette saison. Cela se répercutera directement sur le nombre de clubs qui accéderont des paliers inférieurs. Cette situation risque de créer un malaise au sein de la FAF et du football algérien quand on sait que tous les clubs veulent accéder et refusent de rétrograder !

Pour le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, ce nouveau système de compétition tend à «sauver le professionnalisme». Or, l’unique moyen de sauver le professionnalisme, c’est d’appliquer le cahier des charges sur le professionnalisme et de mettre en place une Direction nationale de contrôle et de gestion des clubs.

Le cahier des charges n’a jamais été appliqué et la DNCG n’a pas vu le jour et ce, depuis le temps de l’ancien président de la FAF, Mohamed Raouraoua, sachant que l’application de ces deux aspect risque de toucher à des intérêts jalousement gardés et défendus par des présidents de clubs habitués à une gestion approximative et loin de toute transparence.

Nassim Fateh