Affaire Djamel Bensmain : Mandats d'arrêts internationaux contre des responsables du MAK, dont Ferhat Mehenni - DIA
64328
post-template-default,single,single-post,postid-64328,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Affaire Djamel Bensmain : Mandats d’arrêts internationaux contre des responsables du MAK, dont Ferhat Mehenni

DIA-27 août 2021: Le Procureur général près la Cour d’Alger, Sid Ahmed Mourad a indiqué, jeudi, que les investigations sur l’assassinat de Djamel Bensmaïn, à Larbaa Nath Irathen (Tizi Ouzou), avaient confirmé « l’implication d’éléments établis à l’étranger et une planification préméditée par le mouvement terroriste +MAK+ pour créer un climat de terreur et d’instabilité ».

Lors d’une conférence de presse, le Procureur général a précisé que les investigations « ont abouti à plusieurs données importantes confirmant l’existence d’une planification préméditée » et « l’implication d’éléments établis à l’étranger dans ce crime, outre la propagande autour de celui-ci pour créer un climat de terreur et d’instabilité et provoquer les citoyens ».

Les investigations ont également établi « l’existence de plusieurs contacts et opérations de versements d’argent », a-t-il ajouté.

Il a également annoncé l’émission de mandats d’arrêt internationaux contre les commanditaires de ce crime, en tête desquels le président du mouvement terroriste « MAK », Ferhat Mehenni, en état de fuite.

29 individus recherchés en fuite à l’étranger 

Le Procureur général a, par ailleurs, indiqué que 29 individus étaient actuellement en fuite avec l’émission de mandats d’arrêt internationaux contre certains d’entre eux, souhaitant que les pays où se trouvent ces individus coopèrent pour « les extrader dans les plus brefs délais compte tenu de la gravité des faits établis et confirmés ».

83 des 88 personnes arrêtés placés en détention provisoire 

Il a aussi annoncé que 83 suspects sur les 88 arrêtés dans cette affaire avaient été placés en détention provisoire. Parmi eux un (1) mineur, trois (3) femmes et Vingt-quatre (24) membres du mouvement terroriste « MAK », précisant que quatre (4) d’entre eux avaient été placés sous contrôle judiciaire.

Le Procureur général a affirmé que « les investigations se poursuivent » par la Section de lutte contre le terrorisme et le crime organisé près le Tribunal de Sidi M’Hamed à Alger, à travers l’exploitation de tous les appareils « cryptés et mécanismes de coopération judiciaire internationale », après que l’implication d’éléments établis à l’étranger a été établie.

Rappelant que les feux de forêts, « objet d’enquêtes judiciaires approfondies », déclarés dans plusieurs wilayas du pays étaient « prémédités », il a précisé qu' »un autre crime tout aussi prémédité a été commis contre Djamel Bensmaïn, ébranlant la quiétude publique ».

Djamel Bensmaïn était « un citoyen parmi tant d’autres venus de plusieurs wilayas pour aider à éteindre les flammes à Tizi Ouzou. Il a été agressé après avoir été accusé à tort de pyromanie », a-t-il ajouté précisant que « les services de sécurité sont intervenus à temps, mais ne pouvaient le protéger des criminels en furie qui l’ont arraché des mains des policiers, en usant de violence et de force, puis l’ont lynché et tué de la manière la plus barbare qui soit, et sont allés jusqu’à filmer leur forfait ».

« Les policiers ont utilisé la force et tous les moyens dont ils disposaient pour protéger la victime, et certains (policiers) ont même été blessés », a-t-il expliqué.

En réponse à des questions des représentants des médias, M. Mourad a indiqué que « les personnes impliquées dans ce crime, placées sous mandat de dépôt, seront traitées comme les autres détenus », rappelant que beaucoup d’entre eux « ont été présentés devant le procureur de la République en présence de leur avocats ».

A ce propos, il a assuré que le système judiciaire et policier algérien « respecte les droits de l’homme », c’est pourquoi « l’organisation pénitentiaire algérienne est devenue un modèle » pour plusieurs pays.

0Shares