Algérie-Tunisie cet après-midi à 17h : la victoire, rien que la victoire
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DIA-19 janvier 2017: L’équipe nationale de football affrontera son homologue de Tunisie ce jeudi à 17h à Franceville pour le compte de la 2e journée du groupe B de la CAN-2017 qui se déroule au Gabon (14 janvier- 5 février). L’équipe nationale doit impérativement arracher les trois points de la victoire pour assurer définitivement sa qualification aux quarts de finale de la CAN.
Il faut relever que même un nul ou une défaite n’élimineraient pas l’équipe nationale, laquelle n’aura pas cependant son avenir entre les mains dans la mesure où elle doit gagner son dernier match contre le Sénégal, tout en prenant en compte les résultats des matches Sénégal-Zimbabwe (aujourd’hui) et Tunisie-Zimbabwe de lundi prochain.
Pour éviter ces calculs, les Algériens doivent s’imposer devant les Tunisiens, lesquels sont condamnés de l’emporter suite à leur défaite contre le Sénégal (2-0). En d’autres termes, la pression sera beaucoup plus grande sur les Tunisiens qui n’ont pas le droit à l’erreur.
En somme, ce match est décisif et capital pour les deux sélections. Il faut relever que les Algériens évolueront amoindris, suite au forfait du gardien de but M’bolhi qui sera remplacé par Asselah. M’Bolhi a été décisif dans ses arrêts lors du match contre le Zimbabwe et son absence influera sur le compartiment défensif, qui demeure le maillon faible de l’équipe.
Les autres changements opérés par le sélectionneur Georges Leekens étaient attendus, à savoir l’incorporation de Meftah à la place de Belkhiter, Abeid à la place de Guedioura et Ghezzal qui remplace Soudani. D’autres changements pourraient intervenir en cours de match.
Leekens qui était l’entraineur de l’équipe tunisienne lors de la CAN-2015, connait parfaitement les joueurs, ce qui pourrait être un atout pour l’Algérie.
En revanche, les Tunisiens qui doivent l’emporter, risquent de jouer sur les nerfs des Algériens en les provoquant pour commettre des erreurs. Les Tunisiens connaissent le point faible des Algériens qui sont très nerveux. Ils risquent aussi d’exploiter la forte pression au sein du groupe, notamment après l’accrochage entre Slimani et Cadamuro.
K. Abdenour