Les algérois fêtent la victoire du Portugal contre la France - DIA
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Les algérois fêtent la victoire du Portugal contre la France

DIA-10 juillet 2016: Dés le coup de sifflet final, des centaines d’algériens sont sortis dans les rues de la capitale: Alger pour fêter la victoire du Portugal sur la France, chez elle, à Paris dans une finale de l’Euro. Des yous yous, des cris de joie et des feux d’artifices sont venus garnir la célébration de cette victoire de la détermination contre la force.  Même ambiance sur les réseaux sociaux,  où de nombreux internautes algériens ont manifester leur joies en mettant les couleurs vert et rouge du Portugal sur leur profil. D’autres ont même collé le drapeau portugais sur la carte de l’Algérie. dia-portugal algérie

Et pourtant l’EURO 2016, ne concerne pas directement l’Algérie mais ils ont fêté comme il se doit la victoire des portugais contre les français. Lors de la demi-finale les algériens étaient même aux cotés des allemands, leur adversaires historiques en Coupe du monde contre les Bleus. Il faut dire qu’ils y avait plusieurs facteurs qui ont poussé les algériens à supporter cœur et âme toutes les équipes européennes sauf la France.

Le premier facteur qui a poussé les algériens ne plus supporter les Bleus comme à l’époque de Zidane, c’est surtout la mise à l’écart du joueur vedette du Real Madrid, le français d’origine algérienne Karim Benzema par Didier Deschamps, le sélectionneur des Bleus.  Comme ils n’ont pas supporter l’exclusion du deuxième maghrébin en forme dans la ligue en France  Hatem Ben Arfa.

DIA-Portalger

Le deuxième facteur qui a aussi encouragé les algériens à supporter le Portugal, c’est bien sûr la présence de leur vedette préféré du Real Madrid Christiano Ronaldo,  sorti pourtant à la 25e minute.

Mais le facteur qui a poussé le plus les algériens à ne pas supporter la France, malgré présence de plus de trois millions d’algériens dans l’hexagone, c’est surtout cette haine historique pour l’ex puissance coloniale. Un héritage qui reste dans la mémoire marqué par les affres de la Guerre d’Algérie.

Salim Bey

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