Ali Benouari s’explique sur les révélations de Panama Papers
DIA-16 mai 2017: L’ancien candidat à la présidentielle 2014, Ali Benouari a réagi aujourd’hui sur sa page facebook, pour s’expliquer sur son implication dans « Panama Papers », publié hier sur le quotidien le Monde. Ainsi selon lui les révélations du journal Le Monde est une affaire cousue de fil blanc. Voici l’essentiel de sa déclaration.
« Ainsi donc, selon le journal le Monde, je serais mêlé au scandale des Panama Papers. Quelle mouche a piqué ce journal, pour, à partir d’une information brute et sans signification particulière, affirmer que cette société aurait eu pour but de « servir de paravent à la cession, au profit de KHALIFA Bank, des actions qu’il détenait dans le capital de la banque Société Générale Algérie (SGA) » et oser affirmer que « Ali BENOUARI ne voulait pas (par cette opération), que cela se sache ».
Contre-vérités et mensonges sont sciemment assemblés pour donner l’impression que le grand pourfendeur de la corruption que je suis n’est, au fond, pas très différent de ceux qu’il ne cesse de dénoncer. Tous pourris, en somme, semble être le message subliminal véhiculé par cette attaque inédite.
Et bien non, n’en déplaise à ceux qui sont derrière cette manœuvre, cela ne marche pas comme ça.
Même si l’on s’appelle Le Monde et même si les faits soulevés ont un lien avec le cabinet Mosscak Fonseca, il faut apporter des preuves irréfutables.
Dans les prochains jours, et à moins que des excuses publiques ne me soient présentées par ce journal, je déposerai une plainte pour diffamation à son encontre.
La volonté de nuire est en effet manifeste. Elle se reflète dans l’énormité des mensonges et contre-vérités.
Le reste procède du procès d’intention.
Le journal Le Monde ment quand il affirme que j’ai été contacté par le journaliste Hallas. Jamais je n’ai reçu la moindre demande d’information de la part de ce dernier.
J’ajoute, enfin, que je ne suis pas un résident fiscal en ALGERIE. Je déclare l’intégralité de mes revenus dans le pays où je paie mes impôts, c’est à dire la Suisse.
Une transparence qui fait défaut à nombre de dirigeants politiques algériens et hommes d’affaires du pays, qui ont été justement épinglés par les Panama Papers.
Ceux-là sont condamnables, au regard de la morale et de la justice algérienne car ils n’ont pas le droit de détenir des devises à l’étranger (reglementation des changes). À ce délit de possession de biens à l’étranger, s’ajoute le délit de dissimulation de revenus et d’évasion fiscale (en vertu de la reglementation fiscale). Sans compter le délit qui va avec, qui touche à l’origine frauduleuse de ces revenus. Trois délits en un, qui disent toute la gravité de la situation que je ne cesse de dénoncer depuis de nombreuses années.
Est-ce pour cela qu’on a voulu associer mon nom aux Panama Papers?
Mêler le vrai et le faux semble avoir inspiré ceux qui, derrière le journal Le Monde, cherchent à faire taire une voix qui n’a cessé de dénoncer la corruption depuis une certaine année 1991. J’ai découvert, cette année-là, la gravité et la nature de la corruption qui gangrène le pays. Une corruption institutionnelle, qui niche jusqu’au sommet de l’Etat.
Pour l’avoir combattue de toutes mes forces, on m’a menacé de mort, cambriolé ma villa de Ministre puis chassé du Gouvernement. On m’a aussi conseillé, au moment de mon départ, de ne jamais évoquer les affaires de corruption dont j’ai eu à m’occuper, sous peine de connaître de sérieux ennuis.
Le seul baume sur le cœur est venu…du chef du Gouvernement lui même, Sid Ahmed Ghozali, qui n’avait jamais imposé de limites à mes investigations.
Plus tard, je me suis présenté à l’élection présidentielle, avec un programme dans lequel la lutte contre la corruption occupait une bonne place, mais au travers de ses origines institutionnelles. D’où mon projet de réforme monétaire et fiscale, l’élection de juges et des procureurs…
Mais il Il faut croire que les gardiens du temple n’ont pas oublié. Comme en témoignent mon élimination de la course a quelques semaines de l’élection, les nombreux obstacles dressés devant mon Parti, dont le Ministère refuse de recevoir le dossier d’agrément et les modifications apportées à la constitution (art.73 et 51).
Comme si on craignait que toutes ces mesures ne soient pas suffisantes, ou comme pour noyer les scandales des responsables mis en cause par les Panama Papers, on cite mon nom, dans une soit-disant révélation.
Le journaliste Algerien et le journal Le Monde ont construit, autour d’un fait brut, un scénario quasi-rocambolesque, dont les sous-bassements politiques sont d’une évidente clarté.
nouari019
voyons voir disait l’aveugle a sa femme qui était sourde !!!!!,bonnet blanc blanc bonnet rien ne m’étonne de la part de la pègre algérienne qui sont au sommet de l’estrade !!!.