An 1 de la signature de l’accord de paix au Mali : hommage à l’Algérie et à sa diplomatie
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DIA- 14 mai 2016-22h00: Il y a une année, jour pour jour, l’accord de paix et de réconciliation au Mali était signé de manière solennelle à Bamako. Une année après, plusieurs acquis ont été réalisé notamment le maintien ou la consolidation de la paix au Mali, un pays menacé de partition.
A cet effet, le Mali ne devrait jamais cesser de remercier l’Algérie pour son rôle et son implication dans le recouvrement de la paix et de la sécurité sur son territoire. Le Mali, peuple et gouvernement, se montrera toujours reconnaissant à l’Algérie qui a à chaque fois, réagi pour rétablir la paix dans ce pays cher à l’Algérie et au Président, Abdelaziz Bouteflika. L’Accord de paix et de réconciliation au Mali, signé à Bamako le 15 mai 2015, n’a été possible que grâce aux efforts de l’Algérie qui a abrité cinq longs et laborieux rounds de dialogue inclusif intermalien, sous l’égide de la communauté internationale. L’Histoire retiendra que l’Algérie, en tant que chef de file, aura réussi l’exploit de réunir l’ensemble des parties maliennes pour signer cet accord. Le dernier groupe récalcitrant à avoir signé est la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). IL faut aussi rendre hommage au ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, qui est l’artisan de cet accord grâce à son charisme et sa sagesse de grand et chevronné diplomate.
«En cette circonstance, le gouvernement du Mali tient à renouveler ses remerciements et sa gratitude à l’endroit du président Bouteflika pour son soutien inestimable au processus de paix et de réconciliation au Mali», avait alors souligné le gouvernement malien dans un message de remerciements au Président Bouteflika, lu à l’occasion de la cérémonie d’achèvement du processus de signature de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali.
Le même message a été déjà adressé au président de la République par les différentes parties maliennes, lors de leurs réunions à Alger dans le cadre des rounds du dialogue intermaliens. Il s’agit alors d’un message ayant émané des différentes parties en conflit, pouvoir et opposition.
Ces messages sont un hommage appuyé à l’Algérie et à son président qui ont, dès le début du conflit, appelé à instaurer un dialogue afin de parvenir à une réconciliation entre Maliens. Mieux encore, l’Algérie considère qu’il est de son devoir de «s’impliquer» dans les affaires de ce pays voisin et frère pour instaurer la paix !
Aujourd’hui, les efforts de mise en œuvre de cet accord gagneraient à être renforcés et consolidés afin de préserver la paix et la stabilité dans la région, sachant que l’Algérie qui est un pays exportateur net de la paix et de la stabilité, a un rôle de leader en Afrique du Nord et dans la région sahélo-saharienne.
Kamel Cherif