APN : Saïd Bouhadja appelle les députés à être à la hauteur de la confiance du peuple
DIA – 23 mai 2017: L’installation de la nouvelle APN a débuté, ce matin, selon les procédures réglementaires. Par la désignation du bureau provisoire composé de Saïd Bouhadja, le plus âgé des députés et les deux plus jeunes élus, Touhami Habibi et Ayoub Chraïtia. Avant de passer à l’appel des députés, celui qui est appelé, majorité détenue par le camp qui appuie sa candidature au poste, oblige, à assurer, durant la législature qui commence aujourd’hui, la présidence de l’APN, a appelé ses membres « à être à la hauteur de la confiance que le peuple, en les élisant, à placer en eux ». Et ce, « en travaillant ensemble à trouver les solutions qu’il faut aux problèmes du pays et du peuple », l’APN, a-t-il déclaré, « étant le cadre idoine pour un dialogue serein entre tous les partis ». L’appel des députés terminé, il a été procédé à l’appel des 20 membres de la commission de validation des mandats, composés par des députés des seuls députés ayant obtenu plus de 10 sièges aux Législatives du 4 mai dernier. A savoir, le FLN (7 représentants), le RND (4), le MSP (2), les Indépendants, TAJ, l’UEJE, le FM, le FFS, le MPA et le PT, un chacun. Après quoi, Saïd Bouhadja a levé la séance tout en donnant aux députés rendez-vous pour cet après-midi à 15 heures. Pour prendre connaissance du rapport de la commission de validation mais également, selon les informations que nous avons recueillies, pour procéder à l’élection du président de l’APN. Qui sera, sans doute aucun et pour les raisons évoquées ci-dessus, Saïd Bouhadja, représentant du FLN. Et ce, malgré la présence de trois autres candidats au perchoir représentant le MSP, l’UEJE et le RCD. Une multiplicité de candidatures qu’Abdelmadjid Menasra, élu de l’Alliance MSP, a regrettée pour la dispersion des rangs de l’opposition qu’elle entraînera immanquablement. Mais que le candidat (au poste) de cette même alliance, l’ancien ministre Smaïn Mimoun, a expliqué par le souci de son parti de participer à asseoir, au sein de l’APN, des réelles pratiques démocratiques. C’est quasiment la même explication que nous a donnée Hassan Aribi, député de l’UEJE, qui, en l’occasion, a ajouté que cette multiplicité de candidatures nous permet d’éviter « le vote à mains levées qui avait cours auparavant et qui donnait une image dévoyée de la démocratie… »
Mourad Bendris
,