Après le Rai, l'Algérie a déposé les dossiers du Chaabi, du Malouf et du Hawzi à l'Unesco - DIA
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Après le Rai, l’Algérie a déposé les dossiers du Chaabi, du Malouf et du Hawzi à l’Unesco

DIA-11 janvier 2024 : Plusieurs dossiers sont en cours d’élaboration par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH), afin de proposer l’inscription de biens culturels algériens sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, a-t-on appris mardi auprès du centre.

Rencontré à Tizi-Ouzou à l’occasion des festivités de célébration de la fête de Yennayer (12 janvier) marquant l’avènement du nouvel an amazigh (2974), le directeur du CNRPAH, le Professeur Slimane Hachi a indiqué à l’APS que l’institution qu’il dirige travaille pour ficeler des dossiers d’inscription sur la liste du patrimoine mondial, de plusieurs biens matériels et immatériels.

Il s’agit, notamment, des chants populaires d’Algérie, particulièrement l’ « Ayay » de l’Atlas saharien, le « Achwiq » (chants a capella) des femmes de la région de Kabylie, le « Sraoui » des Aurès, le Malouf de Constantine, le Chaâbi d’Alger, ou encore le Haoufi et le Haouzi.

Des dossiers autour de la poésie populaire, les « Isefra » et le « El Malhoune » sont aussi en cours d’élaboration, a-t-il fait savoir.

Dans le chapitre des habits féminins, un dossier sur la robe kabyle et le bijou en argent y afférent, autrement dit le bijou d’Ath Yenni, est aussi en cours d’élaboration, après avoir classé le costume du nord-ouest algérien, la Chedda de Tlemcen, et déposé un autre sur le costume de l’Est dont la « Melahfa  » et la « Gandoura », a-t-il ajouté.

Le CNRPAH prépare aussi des dossiers sur les savoir-faire, dont ceux liés à la poterie, au « Teqtar », ou la distillation de fleurs (roses et fleurs d’orangers), à la production du « Zellidj » ou faïence traditionnelle, selon le Pr. Hachi.

Le responsable qui a rappelé que même si « les Etats ont le droit de déposer un seul dossier par année, il est important de préparer des dossiers d’inscription de biens culturels au patrimoine mondial, pour qu’au moment venu nous n’aurons qu’à choisir le (dossier) mieux ficelé et le déposer ».

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