C’en était rien puisque leur échec a été cinglant ! Lakhdar Belloumi, Ballon d’or en 1980 et maître à jouer de l’équipe nationale dans les années 1980, était assuré de sa victoire. Il en est de même pour Abdelhakim Serrar, en tant qu’ancien international et champion d’Afrique en 1990 avec l’équipe nationale. Lui aussi était presque assuré de sa victoire d’autant plus qu’il était à l’époque président de l’ES Sétif dont les résultats étaient plus que probants.
Belloumi et Serrar s’étaient porté candidats sur les listes électorales du parti El Moutakbel de Abdelaziz Belaid. Aissa Menadi alors président de l’USM Annaba, Mebarek Boudene président du MC El Eulma et El Morro de l’ASM Oran avaient connu le même sort et n’vait pas pu tirer profit de leur «notoriété» dans le monde du football.
En revanche, le président de l’ASO Chlef, Abdelkrim Medouar a pou être élu sur les listes du FLN. Contrairement aux autres candidats sportifs, Medouar avait un passé en politique puisqu’il était militant au sein du parti dissous (FIS).
Aujourd’hui, les sportifs et footballeurs algériens hésitent de se porter candidats, sachant qu’ils ont plus de chance de perdre que de gagner. C’est le cas de l’ancien capitaine de l’équipe nationale, Madjid Bougherra que le parti Tajamou Al Jazair (TAJ) de Amar Ghoul a voulu chiper. Rabah Madjer était également annoncé sur les listes de TAJ.
En somme, les sportifs semblent afficher une certaine désaffection à la politique. Ils ont été certainement marqués par la mésaventure de Serrar et surtout Belloumi dont le passage à la télévision dans le cadre de ce qui est appelé «Expression directe» avait fait le buzz sur le net !
K. Abdenour