Après Ouyahia et Sellal, Amara Benyounes placé en détention provisoire - DIA
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Après Ouyahia et Sellal, Amara Benyounes placé en détention provisoire

DIA-14 juin 2019: Le juge d’instruction près la Cour suprême a ordonné, jeudi après-midi, le placement de l’ancien ministre du Commerce, Amara Benyounès, en détention provisoire à la prison d’El Harrach, a-t-on appris auprès de la Cour suprême.

Benyounes a été auditionné par le juge d’instruction près la Cour suprême dans des affaires concernant la dilapidation des deniers publics, d’abus de fonction et d’octroi d’indus privilèges.

Auparavant, dans la matinée de ce jeudi, le juge d’instruction près la Cour suprême avait ordonné le placement de l’ancien Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en détention provisoire à la prison d’El Harrach à Alger. Il a été auditionné par le juge d’instruction près la Cour suprême  dans des affaires concernant la dilapidation des deniers publics, d’abus de fonction et d’octroi d’indus privilèges.

La veille (mercredi), l’ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia a été placé en détention provisoire à la prison d’El Harrach, alors que l’ex-ministre des Travaux publics, Abdelghani Zaâlane a été placé sous contrôle judiciaire après avoir été auditionné dans des affaires liées à la corruption.

Pour rappel et en application des dispositions de l’article 573 du Code de procédure pénale, le parquet général près la Cour d’Alger avait transmis au procureur général près la Cour suprême, le dossier d’enquête préliminaire instruite par la police judiciaire de la Gendarmerie nationale d’Alger, pour des faits à caractère pénal, à l’encontre des ex-Premier-ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, des anciens ministres Abdelghani Zaâlane, Amar Tou, Boudjemaa Talaï,  Amar Ghoul, Abdelkader Bouazgui, Karim Djoudi, Abdesslam Bouchouareb et des ex-walis, notamment Abdelkader  Zoukh et Mohamed Djamel Khanfar.

« Compte tenu de leurs fonctions au moment des faits, les susnommés bénéficient de la règle du privilège de juridiction consacrée par le texte de cette loi », avait expliqué le Parquet général près la Cour d’Alger.

 
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