Arrestations de plusieurs malfaiteurs à travers le pays : l’Etat durcit les mesures coercitives

DIA- 18 avril 2020: Le gouvernement a décidé de durcir le Code pénal et de prendre des mesures coercitives plus sévères à l’encontre de ceux qui sèment les troubles parmi la population. Des délinquants ont mis à profit la période de confinement sanitaire qui touche l’Algérie pour s’adonner à des actes criminels, notamment dans les quartiers populaires.

Les nombreuses affaires traitées dans ce cadre dénotent de la détermination du gouvernement, sur instruction du président de la République, de réviser le Code pénal de manière à durcir les sanctions et les peines prononcées à l’encontre des auteurs des troubles qui infestent plusieurs quartiers à travers le pays.

On aura remarqué une recrudescence d’actes de violence durant la période du confinement. Ces affaires sont désormais traitées avec célérité afin de rétablir l’autorité de l’Etat et de ses institutions qui étaient presque absentes durant les dernières années.

A ce titre, le juge d’instruction près le Tribunal de Larbaa a ordonné, la semaine dernière, dans le cadre de l’affaire des incidents de Meftah (Blida), le placement de 13 individus en détention provisoire et 9 autres sous contrôle judiciaire. Ces individus sont accusés de « constitution d’associations de malfaiteurs pour commettre des délits et des crimes, violence et blessure volontaires ayant entraîné une amputation, violence et coups volontaires avec des armes, participation à des affrontements, ports d’armes utilisées dans un rassemblement dispersé par la force publique, menace de mort, dissimulation de personnes ayant commis des délits, dont le port d’armes de catégories 6 sans raisons valables, outre le non respect du décret portant confinement sanitaire ».

Le tribunal de Koléa (Tipasa) a prononcé, lundi dernier des peines allant de deux à trois ans de prison ferme, à l’encontre de 17 accusés, poursuivis pour les chefs d’inculpation d' »agression des forces de l’ordre public », « désobéissance », « échauffourées », « destruction des biens d’autrui », et « rassemblement armé ».

A Arzew, la Gendarmerie nationale d’Aïn El-Bia a mis fin aux agissements d’une bande de malfaiteurs composée de huit (08) individus agés entre 17 et 36 ans, spécialisée dans le vol et le cambriolage. La plupart d’entre eux sont des repris de justice.

En ce sens, les Procureurs de la République et les services de sécurité ont été instruits de sévir et de mettre fin à une nonchalance qui a duré plusieurs années. Des voyous semaient la terreur dans le pays face à l’absence de l’Etat, notamment après les années du terrorisme.

A présent, le gouvernement a décidé de renverser la vapeur de manière à combattre ces malfaiteurs et criminels qui ont sévi face à la mollesse du pouvoir.

Amir Hani