Belmadi critique l’état de la pelouse du stade de Blida et parle de « complot » (Vidéo)
DIA-01 septembre 2021: Le sélectionneur national Djamel Belmadi n’a pas mâché ses mots quand il a commenté l’état dans lequel se trouve la pelouse du stade Mustapha Tchaker de Blida où se déroulera demain jeudi le match Algérie-Djibouti pour le compte de la première journée des qualifications au Mondial 2022.
Il a qualifié l’état de dégradation de la pelouse de « complot » contre l’équipe nationale. Un qualificatif grave qui laisse entendre que des parties travaillent à l’encontre des intérêts de l’équipe nationale et, par conséquent contre le pays.
« Je ne pense pas qu’il y ait un mot plus approprié pour qualifier cette situation. Pour moi, ce n’est ni plus ni moins qu’un acte de sabotage », a déclaré Belmadi ce mercredi en conférence de presse d’avant-match.
Il a précisé qu’il a bien pesé ses mots en qualifiant cet acte de « sabotage », car « il n’est pas normal qu’une pelouse puisse autant se dégrader en si peu de temps ».
Il a rappelé qu’après la décision de disputer les éliminatoires de la coupe du monde au stade Tchaker, d’importants travaux ont été entrepris au niveau de cette enceinte, pour qu’elle soit parfaitement aux normes exigées, précisant que c’est la Fifa qui inspecte les lieux et qui accorde l’homologation.
Il a rappelé qu’au mois de juin, tout semblait bien se dérouler avant que la situation ne se dégrade.
Belmadi a indiqué que les explications avancées concernant cet état de dégradation « n’étaient pas convaincantes et frisaient le ridicule ».
Selon Belmadi, des explications bureaucratiques ont été avancées alors qu’il s’agit d’un problème purement technique.
Belmadi a fait un parallèle avec les stade du Qatar, pays où il réside. « Au Qatar, les températures atteignent les 50 degrés à l’ombre et les stades de ce pays sont tous dans un état impeccable, alors, que l’on ne vienne pas me chanter n’importe quoi », a-t-il lancé.
Très remonté, Belmadi est aigri par ce qui se passe en Algérie. En ce sens, il aurait souhaité changer de domiciliation pour le match Algérie-Dibouti, mais, a-t-il fait observer le stade du 5-juillet est en travaux, alors que celui d’Oran est devenu un lieu pour faire du barbecue !
Il a regretté « l’absence de constance et persévérance dans le travail de ceux qui sont chargés de gérer le stade de Blida ».
Le coup de gueule de Belmadi fera certainement bouger les choses. Le directeur du stade de Blida de même que le DJS de Blida voire le wali de Blida risquent carrément le limogeage.
Nassim Fateh
Lakhdar
Ca sera une bonne chose que tous les responsables sautent !!!!!!!!!!!!
Mellah hocine
A ce train , Belmadi n’ira pas plus loin que cette CM 2022, avec l’Équipe nationale. Lui qui vit au Qatar, où chaque chose est sa place , où l’environnement est très propre, où la sécurité règne en maître, où les pelouses des stades sont entretenues à longueur d’année, où le climat de confiance règne en maître à tous les niveaux : un directeur reste un directeur , un médecin reste un médecin , un agent d’entretien reste un agent d’entretien , un enseignant reste un enseignant , on peut continuer comme ça pour toutes les fonctions assurées convenablement.
Chez nous un agent de sécurité devient le maître des lieux ,bien plus que le directeur. Un agent d’entretien reste complexé devant tous ceux qui passe devant lui.
Un jour quatre jeunes entrain de faire le désherbage des fossés , voyant deux jeunes filles venant dans leur sens , ils laissèrent tomber les pioches et les pelles pour aller se mettre de l’autre côté de la route . Est ce un complexe de nettoyer la route ? Ceci est valables partout où ce genre de métier existe, l’Algérien possède ce complexe d’infériorité, alors que l’infériorité est chez ce directeur ou ce responsable incapable de gérer la fonction a laquelle il est désigné.
Belmadi, au final, n’a dit que ce qu’il fallait dire : dénoncer toutes ces incompétences.