Benghebrit promet un bac « Clean »
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DIA-07 juin 2017: Le BAC de cette année sera hautement sécurisé et sans aucun cas de fraude. C’est la promesse et l’engagement de la Ministre de l’Education nationale Nouria Benghebrit. Des dispositions particulières et une batterie de mesures ont été réunies pour assurer le bon déroulement de cet examen. Toutefois, reste à savoir s’il s’agit juste d’un effet d’annonce comme cela a été le cas par le passé ou si c’est la bonne pour cette fois-ci.
En effet, s’exprimant aujourd’hui sur les ondes de la radio nationale, Mme Benghebrit a assuré que les examens de 6ème et du BEM se sont déroulé dans de bonnes conditions, tout en affirmant que des dispositions particulières ont été prises pour que le BAC2017 ne connaisse pas le même scénario que l’année passée. Elle assurera concernant cet examen prévu du 11 au 14 juin prochain que « toutes les mesures ont été prises pour le BAC ».
La Ministre a expliqué que « l’appel à la société est d’arriver à la moralisation de cet examen, car aujourd’hui, ce qui perturbe ce sont les faux sujets injectés dans les réseaux sociaux, et il faut qu’on prenne conscience que l’objectif est de déstabiliser les élèves », chose qui n’est pas « seulement l’affaire du ministère que cette moralisation du BAC, mais celle de toute la société, et la sécurité joue un rôle essentiel pour préserver la crédibilité de cet examen mais également l’égalité des chances entre les candidats ».
Par rapport à la question de la fraude, la Ministre souligne : « nous avons envisagé tous les scénarii et pris toutes les dispositions nécessaires pour empêcher les fuites ou la triche. Du point de vue du protocole, tout est établi, reste la problématique de sa mise en œuvre ». Ainsi, si dans le cas ou un sujet venait à fuitér, la ministre assure que des sujets de rechange seront prêts.
Pour autant, elle lance quand même un appel aux soutiens des parents, et le corps de l’encadrement pour qu’il n’y ait pas de faillite dans l’usage des outils numériques. Dans ce sens, Mme Benghebrit assure que les sujets qui circulent sur les réseaux sociaux sont des faux ou d’anciens sujets du bac, ajoutant que ceux qui mettent en ligne ces sujets seront débusqués et la loi sera appliquée sur eux. La diffusion de sujets du bac sur les réseaux sociaux est considérée comme de la cybercriminalité, lourdement sanctionnée par la loi. Ainsi elles invitent les candidats à ne pas se fatiguer dans la recherche de sujets sur Internet mais plutôt à se concentrer sur leur examen.
Par ailleurs, la ministre de l’Education nationale a indiqué que le projet de réforme du Baccalauréat est fin prêt et est sur le bureau du gouvernement. Elle explique : « on est arrivé à un consensus ; le dossier est au niveau du gouvernement », ajoutant qu’il y avait trois options, mais le consensus des partenaires sociaux a été fixé sur un BAC de trois jours, et prendre en compte la fiche de synthèse, en plus de la matière non liée à la spécialité qui serait prise en compte dans le contrôle continu. Le projet a reçu l’accord des partenaires sociaux, mais n’a pas encore été discuté par le gouvernement.
Concernant les examens déjà passés (5ème année primaire et BEM) qui ont été selon des sources scolaires entachés de fraude, Mme Benghebrit assure que ce n’est pas le cas et qu’aucune fuite de sujets n’a été enregistrée. Par contre, 62 candidats ont été pris en flagrant délit de triche, dont l’utilisation de smartphones, des oreillettes et l’usurpation d’identité.
Lamine Réda