Le bilan de l’effondrement d’un immeuble à la Casbah s’alourdit : 5 personnes décédées
DIA- 22 avril 2019: Le bilan des victimes de l’effondrement d’un immeuble à la basse Casbah s’est alourdi à cinq (05) victimes (deux hommes, une femme et deux enfants), a affirmé la Direction générale de la Protection civile, précisant que seuls les corps de trois (03) victimes ont été retirés des décombres.
L’effondrement de l’immeuble à la rue Tamglit (Basse Casbah) a fait cinq (05) morts (deux hommes, une femme et deux enfants), ont précisé à l’APS les services de la protection civile, soulignant que les équipes de secours ont pu retirer des décombres deux victimes (un homme et un enfant) à 10h du matin et une autre victime (homme de 36 ans) l’après-midi.
Les recherches se poursuivent pour retrouver une femme et son bébé de cinq mois, a ajouté le chargé de l’information à la direction de la Protection civile de la wilaya d’Alger, le lieutenant Khaled Ben Khalfallah, faisant savoir que selon les estimations, « les deux corps restants seront retirés des décombres dans les prochaines heures ».
Dans le cadre des opérations de recherche, 5 ambulances, 4 camions anti-incendie, ainsi qu’une brigade cynotechnique dotée de 6 chiens dressés, ont été mobilisés pour la localisation des victimes sous les décombres, a rappelé la même source.
Pour leur part, les services de la wilaya d’Alger ont indiqué dans un communiqué que les données de l’instance chargée du contrôle technique des constructions « démontrent que l’immeuble a été classé dans la case orange -4- après le séisme qui a frappé Alger en 2003 ».
Suite à quoi, les services de la wilaya d’Alger ont lancé des « mesures pour reloger les familles occupant l’immeuble mais ces dernières ont refusé leur relogement dans des chalets », précisant, à ce titre, que les « contrats de location souscrits par les habitants de l’immeuble auprès de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Bir-Mourad Rais sont arrivés à échéance en 2004″. En 2016, les mêmes services ont procédé à un nouveau contrôle de l’immeuble menaçant ruine et demandé aux indus occupants de la bâtisse de déposer leurs dossiers en vue de les reloger, a ajouté la même source, relevant que deux familles avaient refusé d’accomplir ces formalités, raison pour laquelle elles n’ont pas été relogées.