Comment une blague se transforme en rumeur, puis en info sur un remaniement (Vidéo) - DIA
30112
post-template-default,single,single-post,postid-30112,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Comment une blague se transforme en rumeur, puis en info sur un remaniement (Vidéo)

DIA-24 mars 2018: Comment une blague sur Facebook s’est transformée à une vitesse vertigineuse en rumeur puis en une info persistante chez certains médias. Avec plus 17 millions d’utilisateurs sur le réseau facebook, et plus de 50 millions d’abonnés sur le réseau mobile, la plateforme internet est devenue le plus important baromètre et source d’info sur la scène politique en Algérie.    

Tout a commencé quand un simple citoyen Sidi Zekri s’amuse en concoctant une liste d’un gouvernement dirigé par l’actuel ministre de la justice Tayeb Louh, et cela pour répondre à un commentaire d’un autre utilisateur facebook au sujet d’un poste sur la nomination de Zahia Benarous au poste de ministère de la communication.

Ce qui était qu’un joke (Blague) s’est rapidement transformé en rumeur puis en information qui a  été largement partagé par les réseaux sociaux.  L’information a été prise avec des pincettes par certains journalistes mais jamais mise sous presse ou en ligne.

Et pourtant un média en a fait la Une sur sa télévision : Beur Tv, qui a réalisé un sujet de 1mn34 donnant les noms des ministres concernés. Une déviation de l’information qui a largement critiqué par certains professionnels des médias qui ont dénoncé l’amateurisme de certains journalistes qui n’ont pas pris la peine de confirmer l’information et  surtout critiqué l’absence de tout démenti des ministres concernés. Finalement, la rumeur a été étouffée dans l’œuf et son exploitation même si elle a été minime démontre une nouvelle la faiblesse d’une certaine presse, qui s’alimente des réseaux sociaux faute de sources fiables.

Salim Bey  

0Shares