Dans une déclaration à l’APS, le ministre de la Communication a précisé que la dénommée Amira Bouraoui, qui est poursuivie dans une affaire de droit commun, n’a absolument aucun lien avec la profession de journaliste, s’étonnant de la fausse allégation la présentant comme « journaliste », dans le sillage des réactions autour de l’exfiltration clandestine et illégale de cette ressortissante algérienne de la Tunisie vers la France.

Pour rappel, Amira Bouraoui est médecin gynécologue de profession. Depuis 2014, il s’est lancé dans une carrière politique en créant le mouvement « Barakat » contre le 4e mandat du président Bouteflika. Après le Hirak, elle est impliquée dans le mouvement militant et s’est associé à quelques plateaux de télévision pour parler sur la politique nationale et les libertés démocratiques. À partir de 2020, elle avait rejoint la rédaction de Maghreb Emergeant de Kadi Ihsene, actuellement en garde à vue. Après la fermeture du média de ce dernier, Amira Bouraoui avait animé le débat récemment sur la chaîne Youtube du média avec Said Said.  Elle n’a jamais travaillé professionnellement pour un média ou couvert un événement. Cette réaction du ministère de la Communication intervient après que l’AFP l’a défini comme journaliste dans son information sur cette affaire.

Amir Hani