Brouillage radiophonique espagnol : 102 nouvelles plaintes déposées par l'Algérie - DIA
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Brouillage radiophonique espagnol : 102 nouvelles plaintes déposées par l’Algérie

DIA-28 juin 2018: Le ministre de la Communication, Djamal Kaouane, a affirmé jeudi à Alger que l’Algérie avait déposé « 102 nouvelles plaintes auprès de la partie espagnole en raison du brouillage radiophonique exercé contre les fréquences de la Radio algérienne le long du littoral algérien ».

« Nous poursuivons nos efforts pour défendre les droits de notre pays.

C’est dans cet esprit que 102 nouvelles plaintes ont été déposées auprès de l’Espagne en 2016 et 2017″, a souligné le ministre en réponse à un député lors d’une plénière consacrée aux questions orales, présidée par le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) Said Bouhadja.

Il a ajouté, dans ce sens, que « l’Administration espagnole a décidé de la fermeture de 5 nouvelles stations radiophoniques illégales, tandis que le reste des plaintes est en cours d’examen ».

Le premier responsable du secteur a rappelé que l’Algérie avait déjà déposé « 72 plaintes » auprès de l’Espagne sur le brouillage radiophonique, conformément à la législation internationale, ce qui a conduit à « la fermeture de 18 stations radiophoniques espagnoles illégales et la réduction de la puissance d’ondes de 17 autres stations violant la ligne de fréquence internationale ».

Evoquant le plan national de diffusion radiophonique et télévisuelle, le ministre a assuré que « la stratégie de développement national pour la couverture audio-visuelle porte sur la transition progressive vers la diffusion du +tout numérique+ ».

Par ailleurs, M. Kaouane a fait savoir que le secteur de la Communication représenté par l’entreprise Télédiffusion d’Algérie (TDA) avait réussi à « introduire et à généraliser le premier réseau de Télévision Numérique Terrestre (TNT) », un investissement d’un coùt de 50 millions de dollars.

« Ce réseau comprend 140 émetteurs assurant la couverture de 85% de la population à travers un bouquet de cinq (05) chaines publiques télévisées », a souligné le ministre, prévoyant que ce réseau pourrait atteindre une couverture de 95% au minimum à l’horizon 2020.

En prévision de l’arrêt de la diffusion de la télévision analogique prévu pour le « 17 juin 2018 », le ministre a indiqué que le secteur « s’apprête à assurer la transition de la diffusion radiophonique +FM+ à la diffusion numérique terrestre, une technique permettant la diffusion d’un grand nombre de chaines avec une qualité meilleure », ajoutant qu’une station radio d’essai pour la diffusion radiophonique numérique a été mise en service avec succès le 13 février 2018.

Aussi, il a affirmé que cette stratégie globale pour la transition vers « le tout numérique » constituait « une opportunité pour la diversification de l’économie nationale à travers la création de richesses et d’emploi, relavant que cette stratégie contribue aussi à l’émergence d’un nouvel écosystème pour l’audio-visuel fondé sur les technologies de l’information et de la communication (TIC) ».

A une autre question sur l’intention du gouvernement de créer une ville médiatique, le ministre a indiqué que cette « orientation attire des fonds importants, car il est destiné à la grande production cinématographique », ajoutant que « l’investissement dans ce domaine est actuellement indisponible, mais la possibilité de sa concrétisation ultérieurement avec l’implication de l’investissement privé est tout à fait possible ».

S’agissant du satellite algérien « Alcomsat-1 », M. Kaouane a annoncé qu’il serait « opérationnel dans les prochains jours, ajoutant que l’Agence spatiale algérienne apportait les « dernières retouches aux essais techniques ».

Concernant la possibilité de lancer une chaîne publique sportive, le ministre a souligné que « ce projet est entravé par plusieurs obstacles dont l’absence d’un siège décent, le manque de stations mobiles pour la couverture des activités sportives et les droits de diffusion aux coûts élevés ».

Pour ce qui est de la couverture radiophonique de proximité dans la wilaya de M’sila, le premier responsable du secteur a indiqué que cette couverture « a connu un développement soutenu avec un taux de couverture de 79 % de la population, un taux qui devrait augmenter avec la réception de plusieurs projets ».

S’agissant de la couverture télévisuelle dans la wilaya, le ministre a fait savoir qu’elle s’effectuait par le biais d’un réseau de diffusion analogique avec une couverture globale de 94 % de la population, ajoutant que ce réseau pourrait être remplacé par le réseau de télévision numérique terrestre (TNT).

A une autre question du député, Naoum Belakhdar du parti du Front de Libération nationale(FLN), sur le « manque de couverture télévisuelle dans la wilaya de Djelfa », M. Kaouane a nié « toute privation ou marginalisation de cette wilaya de la couverture médiatique de la télévision publique qui oeuvre par tous les moyens possibles à garantir une couverture dans toutes les wilayas sans exception », appelant à « ne pas limiter la télévision publique au JT de 20H00 ».

Le ministre a révélé dans ce contexte que la wilaya bénéficiait d’une présence périodique dans tous les rendez-vous d’information, espaces et différents programmes, rappelant que « plus de 21 thèmes ayant trait à la wilaya ont été diffusés durant les trois derniers mois dans des bulletins d’information dont 20 % sont des visites et conférences et 80 % des enquêtes et reportages de développement, un chiffre, a-t-il dit, qui reflète la présence de la wilaya dans les rendez-vous d’information à raison d’une fois sur 5 jours ». En ce qui concerne la couverture des rendez-vous festifs, cette dernière est soumise au principe « d’alternance entre les wilayas ».

Pour ce qui est de la demande d’ouverture d’un siège de la télévision dans la wilaya de Djelfa, M. Kaouane a indiqué que cela reposait sur les moyens matériels et humains.

Cette « revendication soulevée par toutes les wilayas est difficile d’accès dans ce contexte financier sensible qui marque la télévision publique qui a à subir de grandes charges financières pour faire fonctionner les centres ouverts dans le grand Sud ».

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