Les caméras cachées algériennes défient l’Arav
DIA-31 mai 2017: Trois jours après le début du ramadhan les télévisions privées n’ont pas suivi les avertissements de l’Arav diffusés le 18 mai dernier.
Dans son communiqué rendu public ce jour là, l’ARAV avait lancé un appel aux chaînes TV algériennes afin d’observer les « principes d’intérêt général » afin d’éviter les « dérives » constatées les années précédentes, tout en élaborant des programmes spéciaux pour le Ramadhan »qui soient un espace d’éveil à la fois spirituel et rationnel, conciliant authenticité et modernité ».
L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a mis en garde les chaînes de télévision algériennes, notamment privées, contre ce genre de programmes comme ce fut le cas l’année dernière lorsque des émissions et des caméras cachées ont été carrément interdites ! Il s’agit en particulier des émissions de caméra cachée où des invités ont été piégés comme étant kidnappées par des groupes terroristes.
Seulement voila, les télévisions privées n’ont pas suivi les directives de l’Arav et en premier lieu la chaîne Echourouk Tv qui à travers la caméra cachée « El ouaara » produite par Rym Ghazali a utilisé des procédés violents piégeant les victimes dans une opération de contre-bande. L’un des comédiens participant à cette caméra cachée Dz Joker, qui faisait office de policier, utilise même un arme interdite en Algérie, un pistolet mitrailleur Uzi israélien. Dans un autre numéro de la caméra cachée organisé par la productrice Rym Ghazali, elle essaye de piéger Mourad Khan en essayant d’organiser une agression.
Sur une autre chaîne, El Bilad, la violence est encore de mise quand un des piégés tente de frapper le piégeur avec un tesson de bouteille. Une vidéo violente qui ne cadre pas avec les concepts sociaux et comiques de la caméras cachée, dont le principe est de piéger l’invité avec une situation indélicate et surtout comique.
Salim Bey