Célébration de Yennayer à travers toute l’Algérie : un affront pour le MAK
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DIA-11 janvier 2017: Le nouvel an amazigh, 1er Yennayer 2967, est célébré cette année dans sa dimension nationale à travers l’ensemble du territoire national. Cette célébration qui a dépassé les frontières de la Kabylie constitue un cinglant affront pour le mouvement séparatiste de Ferhat Mehenni, ou ce qui est appelé le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK).
D’habitude, Ferhat Mehenni ne rate pas la moindre occasion pour appeler ses acolytes à manifester leur «opposition à l’Algérie» et revendiquer «l’autonomie de la Kabylie».
De Tébessa à Beni Senous à Tlemcen, en passant par les Aurès, l’Ahaggar et la Saoura, le premier jour de l’an amazigh est célébré avec fierté par les Algériens qui réaffirment par la-même leur attachement à l’unité du pays. Ils barrent ainsi la route à tous les aventuriers qui attentent par différents moyens à la stabilité de l’Algérie et surtout à son unité.
Il faut rappeler à ce propos que les incidents provoqués à Ghardaïa, In Salah, Bordj Badji Mokhtar et plusieurs autres régions du Sud du pays avaient pour triste objectif de porter atteinte à l’unité de l’Algérie. Cependant, les Algériens savent se transcender quand il s’agit de s’unir autour du pays et de la patrie, comme c’est le cas en ce nouvel an berbère.
La consécration de Tamazight langue officielle en vertu de la révision constitutionnelle de 2016 ainsi que la création prochainement d’une Académie algérienne de la langue amazighe sont autant d’acquis et d’éléments qui consolident l’identité amazighe en Algérie.
La Constitution révisée de 2016 est venue pour mettre hors d’état de nuire tous ceux qui versent dans la manipulation ou utilisent la revendication amazighe à des fins partisanes ou politiciennes. L’élan qu’a connu la célébration du nouvel an amazigh de cette année est venu aussi en réponse à ceux qui tentent vainement de récupérer la cause berbère.
Le temps des marches et émeutes qui faisaient le bonheur du MAK notamment, pour revendiquer Tamazight, n’ont plus lieu d’être. Aujourd’hui, le débat sur Tamazight relève en premier lieu des chercheurs, universitaires et scientifiques, appelés à se pencher sur les questions liées à sa standardisation, sa promotion, son développement et à sa transcription.
Cela n’aurait pas pu se produire sans la consécration de Tamazight langue officielle en 2016. Il s’agit en fait de l’aboutissement d’un combat farouche mené par des générations pour la reconnaissance de cette composante de l’identité nationale. Cette reconnaissance s’inscrit dans le prolongement logique et naturel de politique éclairée du Président de la République Abdelaziz Bouteflika, basée sur la réconciliation et la conciliation et non sur la séparation et la division.
Mohamed Nassim