Quelle chance pour les lauréats au bac pour accéder aux responsabilités de l’Etat ?
DIA-27 juillet 2017: Chaque année, les meilleurs bacheliers sont honorés par les plus hautes autorités du pays. Auparavant, c’était le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui présidait la cérémonie. Après sa maladie, c’est le Premier ministre qui honore ces prodiges, supposés représenter la crème du pays.
La tradition d’honorer les meilleurs bacheliers dure depuis plus de 20 ans, c’est-à-dire que ceux qui ont été honorés en 1997 sont aujourd’hui des octogénaires et devraient représenter l’élite du pays. Mais force est de constater que ces prodiges qui étaient présentés comme étant les futurs cadres du pays, ont carrément disparu de la circulation.
Plusieurs d’entre eux sont installés à l’étranger où ils bénéficient d’une excellente prise en charge, alors que ceux qui sont restés en Algérie sont marginalisés. Pour preuve, on n’entend plus parler des anciens meilleurs bacheliers qui ont été honorés par les plus hautes autorités du pays.
En fait, ces prodiges n’ont pas de chances devant les dinosaures qui dirigent le pays, quand on voit que le président de l’APN ou encore du Sénat sont des quadragénaires ou encore un Premier ministre et des ministres septuagénaires. Les walis, walis délégués et secrétaires généraux qui ont été nommés dernièrement sont âgés entre 50 et 70 ans ! Cela expliques l’absence des jeunes cadres et des anciens meilleurs bacheliers des postes de haute responsabilité.
Mohamed Nassim