Le chanteur du peuple Amar Ezzahi est mort
DIA-30 novembre 2016: La nouvelle vient de tomber et relayée comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, le maître du chaabi Amar Ezzahi est décédé cet après midi d’une crise cardiaque. La nouvelle a été confirmée par des membres de sa famille, ses proches mais aussi le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi qui a suivi les derniers instants du maître. Cheikh Amimar devait être transféré à l’étranger ce jeudi 1er décembre et hospitalisé le 2 décembre à l’hôpital Rothschild en France, mais le destin a voulu qu’il meurt la veille de son transfert auprès de ses proches et de ses fans dans sa modeste maison. L’enterrement aura lieu demain au cimetière d’El kattar, pas loin de son idole Hadj Mohamed El Anka a affirmé le ministre de la culture sur sa page facebook. Suite à la détérioration de son état de santé, le Président de la République Abdelaziz Bouteflika avait instruit le 21 novembre dernier le ministère du travail et de la protection sociale de prendre les mesures nécessaires pour une prise en charge totale dans un hôpital en Europe.
Depuis les années 90, le chanteur s’est totalement retiré de la scène culturelle, ne participant à un aucun spectacle organisé par un opérateur public ou privé et cela malgré les centaines de propositions financières qui lui ont été faites. Amar Ezzahi a choisi de chanter au milieu du peuple dans des mariages populaires, en appliquant des tarifs très modestes contrairement aux autres cheikhs du chaabi. Très humble et digne, le chanteur a toujours refusé l’aide du ministère de la Culture (Maintes fois proposée par Khalida Toumi à l’époque) ou de tout autre bienfaiteur. Il l’a exprimé récemment lors de sa sortie de l’hôpital, à un homme d’affaires qui voulait proposer de lui payer un voyage à la Mecque.
Suite à cette triste nouvelle, la rédaction de DIA présente à sa famille, ses proches, à ses admirateurs et à la famille artistique ses sincères condoléances.
Que Dieu l’accueille dans son vaste paradis
Salim AGGAR