Cinéma algérien: Les films attendus en 2018 (Bandes annonces)
DIA-10 janvier 2017: L’année 2017 tire à sa fin et l’année 2018 s’annonce difficile pour le cinéma algérien, qui n’a pas produit beaucoup de films. Seulement Certains films ont pris plusieurs années pour être finalisés, c’est le cas du film de Larbi Benmhidi qui a passé plus 7 ans pour être terminé, mais aussi le dernier film de Athmane Ariouet qui a été bloqué de plus de 20 ans faute de validation. Voici donc les productions assurées depuis deux ans par le Cendre de développement du cinéma (CADC), et qui attendues en 2018:
Les productions algériennes :
Les Sept remparts de la citadelle’’ d’Ahmed Rachedi (Algérie)
Les Sept remparts de la citadelle’’ est le dernier film d’Ahmed Rachedi, adapté du roman éponyme de Mohamed Maarafia. Le film retrace, à travers le parcours du personnage principal, ‘‘la colère de l’Algérien, dépossédé violement de sa terre, la dure réalité des colonisateurs, spoliateurs et l’obstination et la volonté à combattre sans recul pour restituer sa terre.
Le long métrage a vu la participation d’une pléiade d’acteurs dont Hassan Kechache et Youcef Sehiri qui ont campé, respectivement, les rôles de Mustapha Benboulaid et Colonel Lotfi, a précisé le réalisateur, Ahmed Rachedi. Le tournage du film ‘‘Les Sept remparts de la citadelle’’ s’est effectué dans cinq wilayas (Constantine, Alger, M’sila, Mostaganem et Batna) pendant quatorze (14) semaines, a ajouté le metteur en scène Ahmed Rachedi qui achève ainsi ‘‘une série de films sur la guerre de libération’’ qualifiée d’un travail sur la mémoire, visant, a-t-il souligné à ‘‘exhumer des pans de l’histoire de l’Algérie et des périodes cruciales’’. Le film est actuellement en mixage en Italie et sera prêt pour une première au cours de l’année 2018 a affirmé le réalisateur et producteur Ahmed Rachedi.
« Larbi Ben Mhidi » de Bachir Derrais (Algérie)
C’est sans doute la production la plus importante du cinéma algérien et la plus attendue en 2017. Moins de 80 milliards de centimes, soutenus par pas moins de cinq sponsors publics et privés: Mobilis, Sonelgaz, Sonatrach, Cevital et Condor. Un équipe technique internationale, un casting algérien et français bien ficelé et surtout une grande industrie dans le décors et les costumes. Tourné en grande partie en Tunisie, mais aussi en Algérie, entre Alger, Constantine et Oran. Le réalisateur et producteur du film Larbi Ben Mhidi avait annoncé sa sortie en août 2017, mais dans un post facebook Bachir Derrais a renoncé à sa sortie et a demandé une dérogation pour inclure deux producteurs étrangers afin de faire sortir le film à l’étranger, mais le ministère des Moudjahidines, le principal producteur du film a notifié son refus. Pour le moment le film est bloqué.
« Jusqu’à la fin des temps » de Yasmine Chouikh
Premier long métrage de Yasmine Chouikh, la fille des deux cinéastes Yamina et Mohamed Chouikh. Son film qui mélange entre le drame et le comique propose un récit sur l’histoire d’un fossoyeur septuagénaire épris d’une femme qui, de son vivant, prépare sa propre tombe. Le film qui a été produit par Making of avec la participation du CADC et le soutien de l’Institut français et d’Indjaz du Festival de Dubai. Le film a été présenté la première fois en compétition en décembre au Festival de Dubai.
« Alger by night » de Yaniss Koussim
« Le sang des loups » d’Amar Si Fodil
Amar Si fodil est sans doute le réalisateur le plus prolifique du cinéma algérien mais aussi le plus discret et modeste. Architecte de formation et désigner diplômé de l’Ecole Supérieure des Beaux-arts d’Alger, mais c’est au cinéma qu’il trouve son inspiration. Amar Si Fodil aime le cinéma comme mode d’expression filmique. Grand amateur du cinéma américain, il a réalisé plusieurs courts métrages et déjà deux longs métrages: « Jours de cendres » et « Achick ». Son dernier film est un triller palpitant qui décrit la difficile enquête de l’inspecteur Khaled, (Joué à la perfection par Youssef Sehairi). Le Sang des loups qui a été produit par l’AARC devrait sortir durant l’année 2018, selon le catalogue du CADC.
« Chroniques des années pub » de Athmane Ariouet