Classement «New African» : Messahel, Haddad, Zerrougui et Kouidmi parmi les 100 africains de l’année
DIA-01 février 2018: Malgré parfois quelques barrages médiatiques étrangers, l’Algérie est toujours présente dans les classements organisés par quelques magazines internationaux. Cette fois c’est le magazine « New African », qui appartient au groupe médiatique Jeune Afrique qui cite quatre personnalités algériennes très présentes en Afrique. Le plus représenté et le plus médiatisé est sans nul doute Abdelkader Messahel, le ministre des Affaires étrangères, mais aussi Leila Zerrougui, Chef de la plus importante mission onusienne de maintien de la paix au monde, en RD Congo, Ali Haddad, le président du Forum des chefs d’entreprise et M’hamed Kouidmi, le jeune entrepreneur, gérant de la start-up Business Wise.
Dressant son portrait, le magazine de l’Afrique souligne que le Ministre Messahel est proche du clan présidentiel, et entend laisser son empreinte sur les grands dossiers. Dans un classement établi par DIA on avait mis l’accent sur l’expertise avérée de Messahel sur les questions africaines, ce qui lui permis de rester quelques années comme ministre délégué chargé des Affaires africaines et maghrébines. Sa connaissance du dossier Libyen et Malien lui a valu le surnom de Monsieur Afrique en Algérie.
Signe de détente, avec le Maroc, l’accueil chaleureux de son homologue marocain, Nasser Bourita, le 21 janvier, au cours de la conférence Dialogue 5+5 sur la Méditerranée. D’autre part, Messahel tente de regagner la confiance de la communauté internationale en réitérant l’engagement de l’Algérie dans les dossiers malien et libyen.
Le portrait des autres personnalités algériennes se dresse comme suit :
Leila Zerrougui
En Algérie, sa nomination a été vécue comme une consécration. Dès le 1er février, Leila Zerrougui dirigera la plus importante mission onusienne de maintien de la paix au monde, en RD Congo. Elle compte plus de trente ans d’expérience dans le domaine du respect de l’État de droit et de la protection des civils, et a démontré ses compétences en matière de gestion et de leadership. Elle a également été Représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies pour les enfants et contre les conflits armés de 2012 à 2016 et Représentante spéciale adjointe du secrétaire général et chef adjoint de la Monusco de 2008 à 2012. En Algérie, ses collègues se souviennent de son parcours exemplaire auprès de la Cour d’appel d’Alger et de Blida, entre 1986 et 1997, des années qui ont embrasé l’Algérie de cette époque.
Ali Haddad
Qu’il agace certains partis politiques, des chefs d’entreprise, qu’il choque lors de réunions décisives, ou qu’il assure le spectacle lors de grands événements, Ali Haddad poursuit sa fulgurante ascension. Le président du Forum des chefs d’entreprise n’a que faire des critiques, même les plus virulentes ! Il se lance dans des déclarations péremptoires, quelquefois provocatrices. Au cours de la réunion tenue à Alger entre des représentants du FLN et de l’UGTA, il déclarait : « Nous ne permettrons à personne de nous donner des leçons de nationalisme économique, car nous sommes les plus au fait de la situation de nos entreprises, de notre économie et des défis qui attendent le pays. »
M’hamed Kouidmi
Le jeune entrepreneur algérien déclare la guerre au chômage en Algérie à travers sa start-up Business Wise. Cette entreprise a conçu un accélérateur d’emploi algérien, le programme Mahara’TY qui offre une formation intensive pour les étudiants qui cherchent un emploi ou qui veulent créer leur propre emploi. L’Algérie compte 1,6 million d’étudiants. À travers le parcours Mahara’ty, qui s’étale sur vingt jours de formation, M’hamed Kouidmi poursuit son travail qui s’inscrit dans le développement de projets à fort impact social qui visent à autonomiser les économies locales et qui promeut la durabilité et l’égalité des chances et le genre. Pour M’hamed Kouidmi, les jeunes algériens manquent cruellement des compétences exigées dans le monde moderne. Le concepteur de Mahara’TY assure que 70 % des personnes trouvent un emploi dans les dix mois qui suivent la formation.
Salim Bey