Concurrencé par les chaînes d’infos et les sites : L’AFP et Reuters réduisent leurs effectifs - DIA
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Concurrencé par les chaînes d’infos et les sites : L’AFP et Reuters réduisent leurs effectifs

DIA-21 novembre 2018: Fortement concurrencé par les chaînes d’infos et les médias électroniques, les deux importantes agences de presse de la planète : Reuters et l’AFP, lancent un plan de réduction de leurs effectifs.

En déficit structurel, l’Agence France-Presse est engagée dans un processus de transformation visant à un retour à l’équilibre en 2021. Il doit se traduire, sur cinq ans, par 125 postes nets supprimés sur 2500. Le nouveau PDG, Fabrice Fries, l’a mis sur la table à la rentrée. Problème: ce plan de 21 millions d’euros n’a, pour l’instant, pas été soutenu par l’État, son premier client. Fabrice Fries a demandé un coup de pouce de 17 millions d’euros sur deux ans.

Le PDG juge, en effet, que la meilleure solution est d’engager le plus vite possible un plan de départs volontaires, qui aura un coût immédiat mais permettra une réduction récurrente de la masse salariale de 14 millions d’euros par an. Les discussions s’engagent avec les syndicats, qui veulent croire aussi à ce plan «sans contrainte». Sauf que cela a un coût et que l’AFP ne peut le supporter seule.

Même constat pour l’agence Reuters, depuis l’arrivée de son nouveau patron, Michael Friedenberg, qui a été choisi pour relancer les activités médias. Les premières décisions tombent. L’annonce en interne, la semaine dernière, d’une réorganisation de certains bureaux européens (Allemagne, Italie, Espagne, Russie et France) devrait se traduire par des réductions d’effectifs à Rome et Milan (16 sur 45 journalistes), à Berlin (10 sur 120). Au bureau de Paris, qui compte 75 journalistes, une vingtaine de postes pourraient être touchés.

De son coté pour rationaliser ses activités et les rendre plus compétitives, Reuters News entend fusionner ses services photo et vidéo, la photo étant jugée moins stratégique que la vidéo.

Reuters News, la filiale d’information de l’américano-canadienne Thomson Reuters, est actuellement engagée dans de grandes manœuvres. Sa maison mère vient de céder le contrôle (55 %) de sa principale division, «Financial and Risk» – qui comprend les terminaux financiers et les données de marché qui les alimentent – au fonds d’investissement BlacksStone, engagé lui dans une lutte féroce contre son concurrent Bloomberg. L’opération vient d’être bouclée.

Conséquence, Reuters News est devenue le principal actif de Thomson Reuters et va disposer, tous les ans pendant trente ans, d’une enveloppe de 325 millions de dollars par an contre la fourniture de ses informations.

 

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