Condamnation internationale de l'incendie de l'hôpital Kamal Adwan à Ghaza par les forces sionistes - DIA
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Condamnation internationale de l’incendie de l’hôpital Kamal Adwan à Ghaza par les forces sionistes

DIA-28 décembre 2024: L’OMS avait annoncé vendredi 27 décembre que le dernier grand hôpital opérationnel dans le nord de Gaza était «hors service» après un raid de l’armée israélienne contre des combattants du Hamas près de cet établissement, pris d’assaut selon le mouvement islamiste palestinien.

«Le raid de ce matin sur l’hôpital Kamal Adwan a mis hors service ce dernier grand centre de santé dans le nord de Gaza», situé à Beit Lahia, a dénoncé l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur X. «De premières informations font état de services clefs incendiés et détruits pendant le raid. Soixante membres du personnel soignant et 25 patients sont dans un état critique», ajoute l’organisation internationale, dont le siège est à Genève.

Services de santé exsangues
L’armée d’occupation israélienne avait annoncé avoir lancé vendredi une opération contre des combattants du Hamas près de cet hôpital au rôle crucial dans une bande de Gaza aux services de santé exsangues, dévastés par 14 mois de guerre entre Israël et le Hamas.

Cette opération près de l’hôpital Kamal Adwan à Beit Lahia intervient au lendemain de l’annonce par le directeur de l’établissement, le Dr Hossam Abou Safiya, de la mort de cinq membres du personnel dans une frappe israélienne.

De son côté, la Jordanie a vivement condamné l’incendie par les forces d’occupation sionistes de l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de la bande de Ghaza, et l’évacuation forcée des patients et de son personnel médical, le qualifiant de « crime de guerre odieux ».

Le ministère jordanien des Affaires étrangères et des expatriés, a indiqué dans un communiqué repris par l’agence palestinienne de presse, Wafa, que « ce crime de guerre odieux », s’ajoute aux crimes commis par l’entité sioniste dans l’enclave palestinienne depuis plus d’une année, et constitue une violation flagrante du droit international et du droit humanitaire.

Le porte-parole du ministère, Sufian Al-Qudah, cité par Wafa, a souligné le rejet catégorique et la condamnation par le Royaume de ce ciblage systématique du personnel et des installations médicales.  « Il s’agit d’une violation du droit international, en particulier de la Convention de Genève de 1949 relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre, et d’une tentative de détruire des installations essentielles à la survie de la population du nord de la bande de Ghaza », a-t-il déclaré.

M. Al-Qudah a exhorté la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité, à remplir ses obligations morales et juridiques en faisant pression sur l’entité sioniste pour cesser ses attaques génocidaires barbares contre les Palestiniens à Ghaza, et mettre un terme aux effets humanitaires dévastateurs de la violence.

Il a également appelé à la protection des Palestiniens, des installations humanitaires et médicales et les abris, outre la cessation des violations continues du droit international par l’occupation sioniste.

Depuis le 7 octobre 2023, l’armée sioniste mène une agression génocidaire par voies terrestre, maritime et aérienne, contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, faisant 45.436 martyrs et 108.038 blessés, et entraînant des destructions massives d’infrastructures, en plus d’une catastrophe humanitaire sans précédent.

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