Conférence à la DGSN: Bensaada met l’accent sur les guerres de 4e génération
DIA-25 novembre 2022: La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a organisé, jeudi, à l’Ecole supérieure de police « Ali Tounsi », une conférence sur « les guerres de 4e génération », consacrée aux formes de désinformation, à la propagande et aux fakenews relayés sur les réseaux sociaux.
Intervenant à cette occasion, le chercheur Ahmed Ben Saada a évoqué les dimensions et répercussions des « guerres de 4e génération », et ses principales techniques, soulignant, dans ce sens, les formes de désinformation, de propagande et de fakenews à travers la diffusion de fausses informations via les réseaux sociaux.
De son côté, le directeur de l’Ecole, Djamel Younsi, a insisté sur « l’importance de ces rencontres académiques visant le renforcement et le développement des connaissances professionnelles et des capacités opérationnelles des fonctionnaires de la police ».
S’inscrivant dans le cadre du plan de formation de la DGSN, cette rencontre a vu la participation par visioconférence des différents services opérationnels de la Sûreté nationale.
Mellah hocine
Lu quelque part dans le quotidien La Nouvelle République :
» Lors d’une réunion avec les enseignants de l’École primaire Fernand-Seguin, M. Gilles Goulet mentionna qu’il avait visité une école secondaire et avait demandé aux élèves s’ils connaissaient un professeur idéal».
Il a ensuite posé la même question aux enseignants de Fernand-Seguin. Un long débat s’en est suivi et chaque personne présente y est allée avec sa définition en citant les qualités professionnelles et humaines dont devrait faire preuve un enseignant pour être «idéal». Il demanda ensuite si une telle personne existait. Un silence suivit cette question. M. Goulet a alors ajouté : «Cet enseignant existe. Il s’appelle Ahmed Bensaada et enseigne à l’école secondaire La Dauversière, école secondaire dont j’avais questionné les élèves». Lorsque le prix du premier ministre du Canada fut attribué au Pr Ahmed Bensaada au mois de décembre 2006, beaucoup de compatriotes se sont questionnés sur l’identité de cet Algérien qui brille en dehors de sa communauté. Depuis cet événement, les médias maghrébins ont rapproché le professeur de physique à sa communauté et depuis le CV du Pr Bensaada ne laisse personne indifférent. »
Tout est dit .
Mellah hocine
Plus encore sur Ahmed Bensaada :
En 1994, l’année qui devait couronner ses études doctorales, un drame insurmontable s’abat sur sa famille en Algérie (Oran), Hocine, son frère, est assassiné à Blida, durant son service militaire. Blida, fief des groupes terroristes, est située dans la région la plus redoutée d’Algérie, surnommée à l’époque, par les médias, le triangle de la Mort. Hocine était chauffeur de camion et il est décédé dans une embuscade. Ahmed B., laisse tout tomber à Montréal et descend à Oran assister aux funérailles de son frère. Sa mère et son père sont dans un état inconsolable, figé par le drame, ils sont maintenus en vie que par la douleur. La mort d’un enfant engendre la pire douleur des siens. Celui qui s’en sort finit ses jours avec des séquelles. Ahmed Bensaada me confia, «lorsqu’ils ont déposé la dépouille de mon frère à la maison, ma mère Tkhalkhlatte».
Impuissant devant la douleur qui anéantissait ses parents, Ahmed propose à sa mère de venir s’installer quelque temps chez lui à Montréal. La réponse est oui, mais à condition que «tu déplaces la tombe de Hocine avec nous.» À son retour au Québec, Ahmed obtient son Ph. D. et dédie sa thèse à son frère. Si la mort de Hocine, el Mazouzi, 20 ans a plongé ses parents dans le deuil, Ahmed va tout faire pour illuminer ce qui reste de vivant dans sa famille.