Confidentiel: Berraf: «C’est le Président Bouteflika qui doit me dire de partir»
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DIA-22 juin 2017: Le président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf, a confié à ses proches qu’il «ne partira pas tant que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ne l’a pas instruit de partir». Il a fait savoir aussi que l’actuel Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune est son «ami». Berraf fait valoir tous ses arguments pour s’opposer au ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, qui a estimé que «ceux qui ont échoué, doivent se retirer», à l’exemple de plusieurs présidents de fédérations sportives qui sont partis. Or, Ould Ali est un ministre de la République et ne peut pas agir sans l’aval du chef de l’Etat et de son Premier ministre. Malgré cela, Berraf s’accroche. Mieux encore, il reproche à certains journalistes de «rallier» ce qu’il considère «l’opposition» et leur a demandé de «ne pas publier des articles et des informations qui lui sont préjudiciables».
Berraf s’accroche à son poste malgré la démission de six fédérations olympiques du Comité exécutif du COA où elles représentent la majorité absolue. Les présidents de ces fédérations ont demandé l’organisation d’une nouvelle assemblée générale élective pour retirer confiance à Berraf. Ils ont également sollicité le Comité international olympique (CIO) qui a demandé aux différentes parties de privilégier la voie de la sagesse ce qui est interprété par Berraf comme «un soutien du CIO».