Confidentiel: La délégation française très sélect de Macron à Alger

DIA-06 décembre 2017: Comme il fallait s’y attendre, le président Emmanuel Macron ne s’est pas déplacé seul en Algérie et cela malgré le caractère non protocolaire de la visite, qui n’est pas une visite d’Etat mais seulement une visite d’amitié. Donc il fallait greffer dans sa délégation des personnalités qui ont un rapport direct ou indirect avec l’Algérie.   

Il y a l’héritage douloureux de l’Algérie française: à travers le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin, petit-fils d’un tirailleur algérien ayant combattu pendant la seconde guerre mondiale puis comme Harki durant la guerre d’Algérie. Il y a des personnalités illustrant la « dimension mémorielle » à l’image de l’historien Benjamin Stora, né en Algérie et spécialiste indéniable de la guerre d’Algérie en France. Il y avait le réalisateur natif d’Alger Alexandre Arcady et le jeune cinéaste franco-algérien Damien Ounouri, qui avait réalisé le doc « Fidai » pour illustrer sa liaison familiale avec la révolution contre la France coloniale ; ainsi que la sénatrice socialiste de Marseille Samia Ghali et la députée LREM Fadila Khattabi (qui est depuis le 17 octobre 2017, présidente du groupe d’amitié France-Algérie à l’Assemblée).

Voulant faire différent et plus moderne, Macron était accompagné par les leaders des grosses boîtes et start-ups françaises à l’image de Xavier Niel (patron de Free et actionnaire du HuffPost) , de Bruno Blin, président de Renault Trucks, ainsi que Racem Flazei, co-fondateur et président de la start-up LegalPlace ou encore Aicha Mokdahi, présidente d’Essilor Vision Foundation. Malheureusement toutes ces personnalités n’auront pas eu le temps de faire du réseautage, puisque la visite était très courte.