Congrès de la presse à Antalya: débat sur les médias et la démocratie
DIA-27 décembre 2016: La ville touristique turque d’Antalya a abrité du 24 au 25 décembre, un congrès de la presse mondiale regroupant plusieurs pays : l’Allemagne, l’Azerbaïdjan, l’Algérie, les Philippines, l’Angleterre, la Suisse, Chypre, le Kazakhstan, l’Irlande du Nord, l’Ouzbékistan, le Pakistan, la Russie et la France où étaient présents plus de 100 journalistes. L’objectif de cette rencontre organisée par le magazine Redaktor, c’est de parler du rôle des médias dans l’avenir d’un pays, de la démocratie, du peuple et surtout des conséquences du coup d’Etat de la nuit du 15 Juillet, qui avait failli plonger la Turquie dans le chaos et qui a conduit à la mort de 290 turcs, dont beaucoup de policiers fidèles à Erdogan.
La tentative de coup d’État en Turquie qui a eu lieu dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016 principalement à Ankara et Istanbul, a été commanditée par un « Conseil de la paix dans le pays », une faction des Forces armées turques que le gouvernement turc accuse d’être liée à Fethullah Gülen. Les putschistes avaient investi la chaîne publique turque pour imposer à la journaliste de lire un message politique, mais la tentative s’est soldée par un échec.
Le directeur du magazine « Redaktor» Ibrahim Gökdemir, initiateur de ce congrès médiatique avait déclaré dans son discours d’ouverture que la Turquie qui avait connu l’un des événements les plus importants dans son histoire avec le coup d’Etat avorté du 15 Juillet, a su sortir de la crise et reprendre sa place dans le concert des nations. Cette nuit-là, affirme le patron de« Redaktor » la nation turque a failli plonger dans l’abîme, si ce n’est la vigilance du peuple et la maturité de ses responsables et ses médias.
Lors de cet événement modéré par l’une des journalistes les plus populaires de Turquie :Hülya Özkoyuncu, l’assistance a eu droit à plusieurs reportages sur la fameuse nuit du 15 juillet. Une nuit où les turcs ont pris leur destin en main pour sauver leur pays et manifester leur soutien à leur président élu, Recep Teyep Erdogan. Les journalistes présents ont eu droit à une série de témoignages de personnes clés de cette nuit du coup d’Etat : un jeune manifestant, un officier de la police blessés par les militaires pour avoir protégé les citoyens et surtout la mère d’un martyr, qui a ému l’assistance.
Les différents intervenants ont sévèrement critiqué les initiateurs du coup d’Etat Gulan notamment d’avoir plongé le pays dans le doute.
Cette rencontre des médias a vu l’intervention médiatique et politique de certaines personnalités invitées à ce congrès, à l’image du président de la Fondation des droits de l’homme Ahmet Dağdur, du député Nevzat Ceylan, du Parti AKP (Le Parti de la justice et du développement en turc : Adalet ve Kalkınma Partisi) parti de centre droit au pouvoir en Turquie depuis 2002. Ont participé à cette rencontre aussi l’éditeur du site EUROVIZYON Mustafa Köker, le propriétaire de la revue : Türk Dünyasi Tarih Dergisi Attila Abacioglu, ainsi que le directeur du groupe de média britannique The London Post, Docteur Shahid Qureshi.
L’Algérie était représentée par Salim AGGAR, directeur du journal électronique Dernières Infos d’Algérie (DIA) et le journaliste de la chaîne Echourouk Fethi Lamahanet.