Conséquence de l'affaire "RHB" : Plus de 1000 enseignes d'herboristes ont fermé - DIA
14367
post-template-default,single,single-post,postid-14367,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Conséquence de l’affaire « RHB » : Plus de 1000 enseignes d’herboristes ont fermé

DIA-21 janvier 2017: La guerre aux herboristes a déjà été déclarée. Après les enquêtes ouvertes, place maintenant aux sanctions. Plus de 1000 enseignes activant dans le domaine viennent de fermer boutique.  

L’affaire du fameux « RHB » a déclenché une véritable tempête et a attiré toute l’attention du Gouvernement sur cette nouvelle tendance de médication. Faisant ainsi une mauvaise pub pour la filière. De ce  fait le Ministère du Commerce s’est engagé a assainir ce segment commercial qui est devenu très prisé par les Algériens. Et les résultats commencent à se concrétiser sur le terrain au grand dam des professionnels de la filière.

En effet, selon des sources du Ministère du Commerce, ce dernier aurait procédé à la fermeture de plus de 1000 boutiques d’herboristes à travers le pays. Et si l’on compte ceux activant illégalement, le chiffre avoisine les 3000 enseignes.

Pour rappel, en décembre dernier le Ministère du Commerce avait déclaré ouvertement la guerre aux herboristes. Une missive de la Direction générale du contrôle économique et de la répression des fraudes (DGCERF) rattaché au même département et  datée du 21 décembre 2016 avait instruit les Directions de commerce de chaque wilaya du pays d’ouvrir des enquêtes approfondies sur toute enseigne qui propose ce genre de médication. Ainsi la fermeture de ces enseignes serait l’aboutissement de ces enquêtes.

Par ailleurs, une source du Centre National du Registre de Commerce (CNRC) nous a révélé que pas moins de 3261 herboristes sont inscrits dans cet organisme.  

Et c’est dans ce contexte que la cacophonie surgit. Car selon certains herboristes que nous avons contacté ils sont en règle par rapport à la loi en vigueur et ne comprennent pas pourquoi le Ministère a ordonné la fermeture de leur enseignes. Ils expliquent qu’ils sont inscrits au CNRC, et donc leur activité est parfaitement légale et réglementée. Ils se demandent à cet effet : « pourquoi on nous ferme nos boutiques alors que nous sommes en situation légale vis-à-vis de la loi»  et ajoutent : «si cette activité n’est pas légale, ils auraient dès le début nous le faire savoir ».   

Face à cette situation, les herboristes ne comptent pas baisser les bras. Ils veulent lutter pour que justice soit faite et afin que leur activité soit réglementée et codifiée.

Lamine Réda

Envoyer un commentaire

0Shares