Consommation de poisson en Algérie: Faut-il des décisions fermes pour faire baisser les prix ? - DIA
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Consommation de poisson en Algérie: Faut-il des décisions fermes pour faire baisser les prix ?

DIA-07 mars 2022: Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Hichem Sofiane Salaouatchi, a annoncé qu’une étude nationale sur la consommation de poisson en Algérie sera lancée, sachant que les Algériens apprécient le poisson qui demeure malheureusement inaccessible à cause de son prix.

En d’autres termes, cette étude serait inutile car, il fallait plutôt penser aux voies et moyens de rendre les produits de la mer accessibles pour les Algériens. Une situation incompréhensible pour un pays disposant d’un littoral de 1 200 km !
Le ministre s’enorgueillit d’affirmer que l’étude qu’il envisage de commander est la « première du genre en Algérie » et permettra de déterminer avec précision la moyenne de consommation des différents types de poisson en Algérie.

Il ne faut pas engager des frais inutiles pour cette étude, quand on sait que la moyenne de consommation du poisson en Algérie est très faible. Pis encore, la sardine qui est considérée comme « le poisson du pauvre », est devenue un luxe pour les Algériens en raison de son prix qui a dépassé les 1 000 DA, sans parler des prix d’autres poissons qui relèvent du super luxe pour les Algériens.

En d’autres termes, il ne faut pas attendre les résultats de l’étude, décidée par le ministre, pour « connaitre les poissons les plus prisés par les Algériens, aux fins de prendre les décisions appropriées, notamment la promotion de certaines branches ».

Il faut plutôt aller vers l’investissement dans le secteur qui est entre les mains de spéculateurs pour ne pas dire d’une mafia qui décide, à sa guise, des prix à adopter.

A titre d’exemple, il est étonnant que le poisson soit introuvable ou cher à El Kala (wilaya d’El Tarf), alors qu’il est disponible à profusion et à des prix accessibles à Tabarka (Tunisie), première ville après la frontière algéro-tunisienne. Pourtant, le même poisson est pêché dans la même mer, la Méditerranée,  aussi bien à El Kala qu’à Tabaka. Faut-il encore financer une étude pour comprendre tout cela?

Mohamed Nassim 

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