Coupures d’eau et augmentations des prix à cause de…la pluie
DIA-25 janvier 2017: Décidément l’Algérie est un pays de paradoxes par excellence. Jugez-en : la baisse de la pluviométrie fait craindre la sécheresse, la diminution du taux de remplissage des barrages hydrauliques ainsi que l’impact désastreux sur l’agriculture. Mais il se trouve que même lorsque le ciel est généreux, la situation ne change pas.
Les dernières intempéries qui ont été accueillies avec une grande satisfaction par les populations et les paysans, se sont transformées en cauchemar pour les Algériens. Première conséquence de ces pluies : les coupures d’eau ! Une situation pour le moins incongrue.
Les habitants d’Alger-ouest sont privés d’eau depuis près de 48 heures. Renseignements pris auprès de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL), les intempéries en sont la cause. La SEAAL procède au curage des réservoirs, alimentés par des eaux devenues boueuses et saumâtres !
Deuxième conséquence : Les prix des fruits et légumes sont devenus inaccessibles pour les petites bourses à cause des intempéries. Les paysans ne peuvent pas accéder aux champs qui sont inondés, ce qui explique la pénurie des produits agricoles sur le marché et donc l’augmentation de leurs prix ! A cela s’ajoutent les coupures d’électricité, les crues d’oued…
En définitive, qu’il pleuve ou qu’il y ait sécheresse c’est du pareil au même : il y aura toujours des coupures d’eau et des augmentations de prix. En Algérie tout semble être faux à cause de l’incompétence des hommes !
Mohamed Nassim