Le court métrage et le doc algérien exclus par les organisateurs tunisiens des JCC 2018 (Vidéo) - DIA
36738
post-template-default,single,single-post,postid-36738,single-format-standard,qode-listing-1.0.1,qode-news-1.0,ajax_fade,page_not_loaded,,qode_grid_1400,footer_responsive_adv,hide_top_bar_on_mobile_header,qode-content-sidebar-responsive,transparent_content,qode-theme-ver-12.0.1,qode-theme-bridge,bridge,wpb-js-composer js-comp-ver-4.12.1,vc_responsive

Le court métrage et le doc algérien exclus par les organisateurs tunisiens des JCC 2018 (Vidéo)

DIA-18 octobre 2018: Une nouvelle fois les organisateurs tunisiens des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) ont exclu le jeune cinéma algérien du plus important rendez vous cinématographique de la région. Sur les trois catégories en compétition, un seul film algérien est présent en compétition : le dernier opus de Merzak Allouache « Vent divin ». Dans la bande annonce officielle des JCC 2018, postée le 17 octobre, on retrouve des images du film de Yasmine Chouikh, « jusqu’à la fin des temps »  mais le film n’est pas en compétition. 

Pire encore ; aucun film algérien n’est sélectionné en compétition dans les catégories documentaires et courts métrages, deux genres où les algériens sont très présents dans les festivals à travers le monde. Le documentariste Hamid Benamra qui avait présenté au comité de sélection son dernier doc « Hizam », n’a pas été retenu alors qu’il a fait une trentaine de festivals dans le monde. Cette exclusion inexpliquée des organisateurs tunisiens des documentaires algériens a poussé le réalisateur à publier sur sa page facebook, un post dans lequel il annonce qu’il ne déposera plus de films aux JCC. 

Par ailleurs, nous avons appris que le court métrage de Nassim Boumaiza « Point zéro » a été refusé par les JCC car il avait deux minutes supplémentaires sur le format court métrage : 32 mn au lieu de 30 mn. Une exclusion arbitraire qui a été également dénoncé par le cinéaste algérien.  

Lire aussi : Les courts métrages et documentaires algériens écartés des JCC de Tunis

Lire aussi: Trois films algériens seulement en compétition aux JCC de Carthage 2017

DIA-BENAMRA

Ce n’est pas la première fois que les JCC écartent les films algériens de la compétition de ce festival méditerranéen. En 2016, aucun film algérien n’a été sélectionné dans ses deux catégories. 

L’année dernière seul trois  films étaient en  compétition, au moment où les autres pays arabes et notamment maghrébins sont fortement représentés. Dans le palmarès l’Algérie est également injustement récompensée. Elle n’a reçu qu’un seul prix technique, celui du meilleur montage pour le film de Karim Moussaoui « En attendant les hirondelles ».

En plus de l’exclusion des films algériens en compétition, les JCC maltraitent les cinéastes et les algériens lors de leurs passages dans cette manifestation. C’est ce qui s’est passé notamment pour le grand Lakhdar Hamina ou encore la comédienne Bahia Rachedi qui a été humiliée alors qu’elle était présente dans une coproduction algéro-tunisienne , Augustin. Une coproduction qui a été présentée aux JCC hors compétition alors que le réalisateur et certains comédiens principaux sont tunisiens. 

Lire aussi : INFO DIA: Mésaventure du dernier film de Lakhdar Hamina aux JCC (Vidéo) 

Lire aussi : Bahia Rachedi en pleurs dénonce l’humiliation des algériens aux JCC 2016 (Vidéo)

Contrairement aux Festivals marocains et égyptiens qui offrent une place importante pour le cinéma algérien, les JCC de Tunis ont une nouvelle fois démontré leur mauvaise foi et leur discrimination envers le cinéma d’un pays voisin et soit-disant frère. Il est temps pour les autorités culturelles algériennes d’appliquer la réciprocité pour le cinéma tunisien dans les festivals algériens notamment dans le Festival du film d’Oran et le festival méditerranéen d’Annaba.    

Salim Bey  

0Shares