Crise de liquidités : Et si l’Algérie changeait de monnaie ?
DIA-18 décembre 2020: L’Algérie souffre d’un manque de liquidités en ces temps de crise économique et financière. Une crise aggravée par la dévaluation du dinar. Cette dévaluation est motivée, selon les autorités du pays, par une tentative de relancer l’économie nationale et d’attirer les investisseurs.
Toutefois, cette crise touche directement le citoyen dont le pouvoir d’achat s’est dangereusement effondré. Pis encore, la décision de déprécier ou dévaluer le dinar a pour conséquence directe la paupérisation des Algériens.
Or, les autorités du pays auraient pu changer carrément de monnaie et renflouer ainsi les caisses de l’Etat. En 2018, lorsque l’ancien Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait opté pour le financement non conventionnel, à savoir la planche à billets , plusieurs experts et spécialistes de la finance avaient recommandé pour ne pas dire exigé de changer carrément la monnaie dans le but de récupérer l’argent qui circule dans le circuit informel. Une option qui aurait pu renflouer les caisses de l’Etat.
La Turquie avait opté pour le changement de sa monnaie, ce qui a permis à ce pays de dépasser sans grands dégât la crise financière de 2009. Aujourd’hui, la Turquie est devenue une puissance économique.
Idem pour la Mauritanie qui a procédé au changement de sa monnaie en 2018 afin de récupérer l’argent qui circulait en dehors des banques.
En Algérie, l’économie informelle accapare près de 60% des fonds et tout cet argent ne peut être récupéré qu’en procédant au changement de la monnaie.
Il faut rappeler que des « spécialistes » et des députés de l’opposition s’en étaient pris au gouvernement Ouyahia en 2018 en exigeant le changement de monnaie au lieu de recourir à la planche à billets. Certains de ces experts et spécialistes sont devenus ministres alors que d’autres continuent de passer sur les plateaux des chaînes de télévision.
Curieusement, ils n’évoquent plus le recours à la solution relative au changement de monnaie et se contentent d’avancer d’autres solutions. Des solutions qui paupérisent de plus en plus les Algériens.
Amir Hani
Hammadi
Il faut agir et changer de monnaie . La paupérisation de la population est un puissant indicateur des peurs en l’avenir qui entraine inévitablement une économie informelle, créatrice de société binaire.
La jeunesse n’a des lors plus de repères . La fuite des cerveaux algériens est une honte ! Et le mépris opposé à la diaspora algérienne prive l’Algérie de ressources considérables.
Si ,à l’instar d’Israel, l’Algerie avait un politique d’accueil de sa diaspora, elle gagnerait en investissement, en création d’emploi.
Vive L’Algerie intelligente
Caton l'ancien
Tous les responsables de la banqueroute du pays, les généraux et escrocs voleurs et les responsables politiques et économiques incompétents incapables et véreux, doivent tous être jugés pour Haute Trahison et pendus sur la place publique à commencer par la plus grande crapule que le pays a pu avoir, l’immonde MOMIE même sur son chariot « Arfaâ rassek ya bba » !
Ghouali Mohamed
L’operation de changement doit se faire sur une durée 1 mois maximun . Malheureusement le manque de volonté politique est clair car les très grosses sommes sont entre leurs mains.
علي بن محمد بن علي
Beaucoup de gens ont suggéré le changement de monnaie au début de la crise mais comme toujours les décideurs algériens s’en prennent à leurs têtes jusqu’à ce qu’il soit trop tard
Mansour Ouahchia Lamine
Il ne faut économiser la politique au lieu de politiser l’économie.
Le plus grand défaut de la gouvernance en Algérie, cest que notre économie se laisse géré par des politiques.
Mellah hocine
Un Dinars , aujourd’hui, n’à plus aucune valeur marchande . Le changement de monnaie doit s’accompagner automatiquement par un changement de la valeur du Dinars : un nouveau Dinars équivalent à dix Dinars .
Ce changement aura un double objectif , à savoir le retour de toute la monnaie actuellement en circulation ,suivi du nouveau Dinars qui permettra une réduction de la masse monétaire. Des pays ont réalisé cette opération en un temps moyens de quatre mois .
Par conséquent, un délai de 4 à 5 mois pourrait être accordé pour une circulation réglementaire du nouveau Dinars tout en arrêtant l’ancien Dinars . La volonté politique est indispensable.