La crise touche la FAF: Les grands entraîneurs étant «excessivement chers»
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DIA-22 juin 2016: La FAF tergiverse encore pour le choix du futur sélectionneur de l’équipe nationale de football. Le communiqué du bureau fédéral précise que les techniciens de très haut niveau sont «excessivement chers», ce qui laisse entendre que la fédération connait des difficultés financières et peine à choisir un entraineur.
Il y a quelque temps, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, affirmait que la fédération est disposée à mobiliser tous les moyens pour permettre à l’équipe nationale de se qualifier au Mondial-2018 de Russie. Entendre par là, dégager les fonds nécessaire pour engager un technicien à même d’atteindre l’objectif suprême de la FAF, aller au Mondial pour la 3e fois consécutive sous l’ère Raouraoua.
La FAF serait-elle en crise? Difficile à le croire quand on sait que la fédération a refusé la subvention de l’Etat, affichant ainsi son aisance financière. Raouraoua affirmait que la FAF est l’une des fédérations africaines les plus nanties, à la faveur des contrats de sponsoring dont elle bénéficie. Aujourd’hui, il est étonnant que la FAF trouve que les grands entraineurs sont « excessivement chers».
Cela confirme aussi que le futur sélectionneur national sera choisi parmi ceux qui sont actuellement en poste à la tête des sélections nationales de leurs pays respectives. Le président de la FAF avait indiqué que l’entraineur des Verts sera connu après l’Euro-2016 qui se déroule actuellement en France. Trois noms sont avancés à la FAF, en l’occurrence l’entraineur suisse d’origine bosniaque, Vladimir Petković et le Belge Marc Wilmots et le Turc Fatih Terim. Ces trois techniciens devraient être libres de tout engagement après l’Euro-2016, soit le 10 juillet.
La FAF a également fait savoir que le choix du futur sélectionneur national dépendra des adversaires de l’équipe nationale pour la qualification au Mondial. Pour rappel, le tirage au sort prévu ce vendredi au Caire pour désigner les cinq groupes de la zone Afrique.
Pour ce qui est objectifs assignés au futur sélectionneur national, il s’agit selon la FAF de décrocher «au moins une place de demi-finaliste à la CAN-2017 au Gabon et une qualification en coupe du monde-2018 en Russie». En d’autres termes, la FAF vise le titre de champion d’Afrique au Gabon.
S’agissant des joueurs à sélectionner, la fédération poursuit sa politique consistant à faire appel aux footballeurs algériens qui évoluent à l’étranger. «Le dossier pour enrôler de jeunes talents algériens en Europe est en cours», et-il précisé dans le communiqué du bureau fédéral de la FAF. Il ne faut pas s’attendre à voir des joueurs du cru en sélection puisque l’avantage sera accordé à ceux qui évoluent à l’étranger.
K. Abdenour